Enfoiré.

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Délicate effusion de noirceur,
De brume, et de peur au sein de mon coeur,
Je t'attends au milieu de ces larmes et de ces pleurs
Ma chère et tendre, mon tout, mon délicat, mon empoisonneur.

De la pâle clarté de la lune filtrant à travers les meurtrières,
L'ombre de ces âmes mourant à terre,
Je ne puis qu'écouter tes douces paroles en l'air,
Attendant mon tout, mes aïeux, mon heure, j'en ai l'air.

Les ténèbres en moi provoque une souffrance,
Cette souffrance indulgente aussi vive qu'une fulgurance
M'appauvrit, me détruit subtilement telle une fragrance,
Pour enfin m'apporter la salvatrice délivrance.

La délivrance de mon âme, de mon coeur, de mes troubles, de mes peurs
Se fera dans le temps quand le baiser empoisonné je recevrai.
Entends-tu mon appel, mon amour, mon ex mon agresseur ?
Je ne puis cesser de t'aimer mon démon, ma sucube, ma bien aimée.

La faute à cet enflure, celui qui disait nous réunir pour toujours,
Tu sais bien, cet enfoiré qu'on appelle communément l'amour.
Eh bien qu'il crève, qu'il crève et qu'il sombre en enfer !
Il me rejoindra, mais toi aussi ma douce meurtrière.

Mes Carnets d'Échecs : (Ré)Introduction à la vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant