Everything can be change

Chapitre 3 :

Sa main saisit doucement ma joue, et ses pouces viennent se poser au coin de mes yeux. Puis, il essui délicatement mes larmes. Je ferme les yeux doucement, afin de retenir les autres larmes qui s'apprêtent à couler. Ma déception augmente parce que son geste me surprend, je ne pensais pas qu'il allait faire ça. Mais à quoi je m'attendais ? Je suis une fan comme une autre. Il ne me connaît même pas. C'est ironique quand on y pense. Moi je le connais. Je veux dire, je sais que je le connais parce que je sais qu'il est semblable dans sa vie de "star" comme dans sa vie privée. Je sais qu'il ne joue pas un rôle. Je sais qu'il est lui. Qu'il sait être drôle, comme gentil, compréhensif, et sérieux. Mais je sais aussi, que je suis juste une de ses fans parmi tant d'autres, et ça, ça me blesse.

_I do not like seeing my fans cry, I do not want you to cry, dit-il. (trad : je n'aime pas voir mes fans pleurer, je ne veux pas qu'tu pleures).

Il me regarde intensément et recul de quelques centimètres, mais assez loin pour que sa présence me manque déjà. Ma meilleure amie, explique que je pleure de joie. Il répond en disant que c'est une personne normal, une personne comme une autre, et qu'on ne devrait pas pleurer en le voyant. Parce que ça le touche tellement, qu'après il ne sait plus où se mettre. Il s'approche un peu, se baisse pour me faire un bisous sur la joue, et me saisit la main. Son contact suffit à me faire rougir et à me procurer des millions de frissons.

Ma meilleure amie prend une photo de nous deux. Je sais déjà que quand je vais rentrer chez moi, je vais la faire développer et l'accrocher au dessus de mon lit. Je sais aussi que mon fond d'écran de téléphone ne changera jamais plus.

Je m'attends à ce qu'il me lâche la main et à se qu'il s'en aille, une fois la photo prise, mais il ne le fait pas. Il m'entraine, en prenant soin de vérifier que Laetitia nous suivent bien, vers une limousine noir.

Une fois que nous somme tous les trois dedans, je ne peux m'empêcher de le fixer, et de prendre conscience qu'il est encore plus beau en vrai, et que sa gentillesse envers ses fans et infinie. Je crois que c'est certains : j'ai le meilleur idole du monde. Je l'aime tellement. Cette sensation est indescriptible.

Ma meilleure amie continue le dialogue avec Cameron. Puis elle me regarde et me prends l'épaule.

_Alors contente ?

_T'avais raison !

_Sur ?

_T'es la meilleure de toutes les meilleures amies du monde.

_Je le sais, s'exclame-t-elle.

_Mais ta modestie tu te l'as met la ou je pense, répliquais-je en riant.

_Where are you from ? Interroge Cameron en me fixant. (trad : d'où venez-vous ?)

_Toulouse. M'empressant rapidement de répondre.

_Ah d'accord, ajout-il avec son foutu accent français.

_It's a little city, you know ? dis-je en essayant tant bien que mal de faire une phrase en anglais. (trad : c'est une petite ville, tu sais ?)

_I like your English accent. rit-il. (trad : j'aime ton accent anglais)

_Hm, à mon avis il rigole, c'est une catastrophe Cla.

_Merci Laet, à croire que je ne le savais pas déjà.

Le reste du trajet se passe dans un silence absolu. Cameron me regarde de temps à autre, tout comme il le fait avec ma meilleure amie. La limousine s'arrête devant un hôtel et nous sortons tous les trois de la voiture, pour rentrer dans le hall de l'hôtel. Je ne sais pas comment elle a fait pour qu'on puisse le rencontrer, mais je compte le savoir rapidement.