Chapitre 5 :

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_Bonjour !

_Oh my god.

_Clara we need to talk. (trad : Clara il faut qu'on parle)

_How did you get my number ? (trad : Comment t'as eu mon numéro ?)

_It's not important ! Have you seen the news ? (trad : C'est pas important ! T'as vu les journaux ?)

_How ? (trad : comment ?)

_Your best friend gave it to me in New York. But you see ? (trad : ta meilleure amie me l'a donné à New York. Mais t'as vu ?)

_Yes I see. And I do not want to talk to you now ! dis-je à contre coeur. (trad : j'ai vu. Et je ne veux pas en parler maintenant)

_You're angry ? (trad : t'es en colère ?)

_Yes.

_Why ? demande-t-il sérieusement.

_C'est pas important. murmurais-je avant de raccrocher et d'éteindre mon Iphone.

La vérité c'est que je me mens à moi-même. Je suis en colère ouais. Mais pas contre lui. Dans le fond qu'est-ce qui l'a fait ? Rien. Il a réalisé mon plus grand rêve. Il m'a rendu heureuse, il le faisait déjà, mais la il m'a montré ce que c'était que le bonheur à l'état pur. Ce bonheur, c'est se sentir importante, c'est s'apprécier tel qu'on est. C'est rire, c'est aimer, et être aimer. C'est se sentir tellement bien, tellement libre, qu'on pourrait tout supporter. Ce bonheur : c'est la liberté. C'est vrai, le bonheur n'est pas éternel. Personne ne peut connaître le bonheur sur toute la durée de sa vie. Parce que la vie est faite de peines, de chagrins, de tristesses et de souffrances. Mais le bonheur c'est par instants, plus ou moins long, plus ou moins grands. C'est des instants dans lesquels on se sent libre. Voilà ce que Cameron m'a appris sans le savoir. Il n'a fait que dévoiler la vérité sur les réseaux sociaux : on est pas en couple. Il n'a fait que se défendre. Et je suis égoïste, je suis égoiste de vouloir qu'il me défende aussi. Parce que je suis qu'un élément de sa vie, mais ses fans c'est toute sa vie. C'est sa vie à lui. Personne ne peut comprendre ce qu'il vit, ce qu'il ressent. Cameron est gentil, drôle, sérieux, populaire, mais Cameron il est aussi sensible, joueur, et il serait prêt à tout pour sa famille, ses fans, et son image. Parce qu'il aime sa vie, comme elle est. Comme moi, il ne voudrait rien y changer. Ce que cette escapade m'a appris c'est qu'on ne connaît jamais vraiment une célébrité, comme on croit la connaître. C'est vrai, on la connaît, tous plus ou moins. Mais chaque star, à des facettes qu'on ignore. Des éléments de sa personnalité qu'il ne divulguera jamais parce qu'ils font partis de sa vie privée.

J'en veux pas à Cameron, parce qu'il n'a rien fait de mal dans le fond. Il a juste cherché à se défendre des fausses accusations soutenues par les journalistes. Il a juste cherché à limiter les dégât auprès de ses fans. Parce que je sais combien c'est dur pour lui de les décevoir rien qu'un peu. Je sais qu'il hais ce sentiment par dessus tout. Je ne peux pas le blâmer d'avoir fait un choix, d'avoir prit une décision, parce que la vie est faite de choix. J'en veux aux journalistes, parce qu'ils sont la source de tout, mais je m'en veux également à moi. Je m'en veux, d'avoir cru que j'étais plus qu'une simple fan à ses yeux. Parce que la vérité c'est qu'il se comporte exactement pareil avec chacunes de ses fans, même si certaines sont plus chanceuses que d'autres.

C'est sur sur ses pensées que mon chagrin s'est amplifié et sur ses pensées que le sommeil m'engloutit de nouveau.

Bip-Bip-Bip. Ce bruit incessant arriva jusqu'à mes oreilles, et je cherchais le petit réveil placé sur ma table de nuit afin de l'éteindre.

Jeudi. On est jeudi et je sais bien que d'habitude, je me lève avec beaucoup plus d'entrain pour aller en cours. Pas avec plaisir, loin de là. Mais j'ai au moins un peu de motivation dans mes membres. La je ne suis que fatigue et tristesse. Les éléments de la veille ont drôlement perturbés mon sommeil. La séparation de mes parents, le coup de fil de Laet, puis les journalistes, puis le coup de fil de Cameron n'ont rien arrangé.

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