Everything can be change

Chapitre 14 :

Point de vue de Clara :

Sortant de la pièce, en courant je me retient contre le mur, tout gêné d'avoir été vu par tous, mais je fus vite rejoint par Laetitia.

_Pourquoi t'es partie ? demanda-t-elle.

_A ton avis ?

_T'as honte ?

_J'ai pas honte, je suis gêné. Faut toujours que ça m'arrive à moi.

_Me fait pas croire que t'es pas contente, d'avoir touché son torse, hystérique. Et pour la deuxième fois en plus, réfléchissant.

_Très drôle.

_Je peux te dire un truc ?

_Ouais, sèchement.

_Mais promet moi que tu ne vas pas te vexer ?

_La tu me fais peur.

Non, mais je veux poser une question à ma meilleure amie.

_Vas y.

_T'as peur d'embrasser Cameron, parce que c'est ton idole, ou parce que la dernière fois que t'as embrassé quelqu'un c'était en 6ème pour un action chiche ou vérité et que depuis t'as jamais eu de copain et que tu sais plus comment on fait ?

Comment ose t-elle me poser une question pareil. Mais ce qui me mit encore plus en rage c'est son sourire narquois au coin de ses lèvres.

_T'es sérieuse ? demandais-je.

_Quoi ? T'es ma meilleure amie, et je veux savoir.

_Je ne suis pas ta meilleure amie, tu m'afficherais pas comme ça, et le pire c'est que j'ai l'impression que ça te fait plaisir de dire ça.

_Quoi ? Non. Comment tu peux penser ça ?

_Comment tu peux me demander ça ?

_Je ne savais pas que c'était un sujet aussi sensible.

_Alors tu ne me connais pas si bien que ça. J'ai déjà assez honte comme ça, et tu remues le couteau dans la plaie.

_C'est pas ce que je voulais ...

_Juste, tais toi Laet. D'accord ? Ouais j'ai jamais eu de copain et alors quoi, je ne suis pas toi qui ai un nouveau copain tout les mois ou qui fait craquer tout les mecs. J'ai jamais eu de copain, parce que je suis trop timide pour aller vers les mecs, que j'ai pas confiance en moi et que je ne me trouve pas belle, et tu le sais pertinemment. Et quand je m'attache, ils me plantent tous un couteau dans le dos ! Et je ne suis pas extravertie comme toi d'accord ? J'attends juste de trouver le bon, et tu sais très bien que j'ai honte de dire que j'en ai jamais eu alors que j'ai 18 ans. Alors juste, tu voulais me vexer, t'as totalement réussi.

_Moi au moins je ne t'ai pas traité de pute !

_Et bien sur t'es égoïste et tu vas reprendre mes propos à la lettre, putain. Parce que comme ce sera à moi de m'excuser.

_Tu penses vraiment ce que tu dis ?

_Tu sais quoi ? Peu importe ce que je pense ou pas, je veux juste être seule. Salut, dis-je en tournant les talons.

Clara, attend cria-t-elle après que j'ai claqué la porte du couloir.

Sans aucune envie d'écouter son baratin plus longtemps, je poussa délicatement la porte de l'hôtel et parti me promenait dans la ville. Los Angeles. J'avais vu seulement l'aéroport, et j'avais pas eu l'opportunité de visiter. Et je savais précisément ce que je voulais voir, plus que tout autre chose. C'était un rêve d'enfance, et maintenant que mes rêves commençaient à se réaliser un par un, j'allais à en réaliser un énième. Cherchant un taxi, que je fini par trouver, je lui demanda de m'ememener voir le panneau Hollywood. Après une bonne quarantaine de minute, j'y étais. Je le voyais enfin, de loin mais je le voyais. Et une envie folle me prit, je voulais toucher le panneau. Et pour une fois dans ma vie, je voulais dépasser une limite. Regardant la barrière qui montrer que nous avions pas le droit de la franchir, je le fis, doucement, angoissé par les conséquences qui allaient s'ensuivre.