Elle marchait,
La petite fille frigorifiée,
Sur les routes pas encore salées,
Que la neige avait tapissé.Elle marchait,
La petite fille aux mains figées,
Et n'arrêtait pas de grelotter,
Sous son manteau pas très épais.Elle marchait,
La petite fille aux pieds mouillés,
Et dans ses os, le froid s'infiltrait,
Et dans son âme, la peine grandissait.Elle marchait,
La petite fille au nez glacé;
Et de ses yeux, des larmes coulaient,
D'une douleur trop grande à supporter.Elle marchait,
La petite fille congelée,
Mais elle commençait à fatiguer,
Et n'avait nulle part où aller.Elle marchait,
La petite fille au cœur gelé,
Elle rêvait de pouvoir se reposer,
Et luttait pour rester éveillée.Elle marchait,
La petite fille exténuée,
Lorsqu'elle s'était effondrée,
Et ne s'était plus relevée.Elle ne marchait plus,
La petite fille décédée;
Sa tristesse s'était envolée,
Elle pouvait reposer en paix.
VOUS LISEZ
Pensées Nocturnes
PoesíaUn simple recueil de mes pensées du soir... Entrer dans ma tête, c'est entrer dans mon monde. Oserez-vous vous y aventurer? - - - #1 en Poésie (16/02/18) et 28/02/18) merci infiniment ❤️ #5 En Poésie (10/05/18) #7 en Poésie (02/02/18)