Musc Charms

Acte 4

« L'amour paraît une sensation plutôt qu'un sentiment - un goût aveugle,purement sensuel, qui ne suppose aucun mérite dans celui qui le possède, ni dans celui qui le donne. » -Romain de Bierzynski-  

Il l'avait tout de suite reconnue, déjà sur scène, il avait remarqué qu'elle était dans l'assemblée. De mémoire, il ne l'avait jamais vue ici, non jamais.

Il avait commencé à danser il y a quelques années par le pur fruit du hasard. Il était venu avec un ami qui lui avait finalement dit que jamais il n'oserait monter sur scène pour un spectacle. Le Serpentard plein de fierté qu'il était avait alors décidé de relever ce défi. Une chose en entrainant une autre, la patronne était présente lors que son show et ensuite tout s'était enchaîné : elle lui avait proposé un boulot, il avait refusé, elle avait négocié, il avait hésité, elle lui avait proposé un horaire indiscutable, il avait encore plus hésité puis elle avait mis le salaire à la clé sur la table et là, il avait été à court d'argument.

Après tout, la musique avait toujours fait partie de son monde, sa mère adorant cela. Ensuite, même s'il n'était pas véritablement dans le besoin, le Manoir de sa famille aurait bien eu besoin d'une petite remise à neuf et son compte à la banque ne débordait pas non plus de Gallions. L'offre était bien plus qu'alléchante alors il accepta. Depuis, il venait au bar tous les vendredis soir, le week-end et parfois même en semaine, mais c'était plus rare.

Pourtant, il s'était toujours imposé une règle : ne passer aucune nuit avec une cliente. Et voilà qu'il l'enfreignait ... Bon, pour une coquette somme d'argent, certes et puis, pas avec n'importe qui. Hermione Granger, donc l'amie venait d'avouer qu'elle était célibataire, était devenue une femme absolument magnifique. Toute en courbe, et en volupté, il ne pouvait nier qu'elle était absolument irrésistible. Déjà après la guerre, il n'avait pu nier son attirance pour la jeune femme, mais maintenant, il fallait avouer que les années n'avaient pas été à son désavantage. Et si bien des années avant, il s'était raisonné en se disant qu'elle avait tout juste 18 ans, qu'il avait toujours été jusque-là son professeur, maintenant, elle était véritablement devenue une femme adulte, alors les scrupules, il pourrait bien les laisser derrière lui pour une fois.

A la fermeture du bar, il se dirigea vers l'ascenseur de la boîte, voyant les trois amies discuter.

« Mione, tu mets ça et tu n'insistes pas !, dit Ginny en lui tendant le masque de dentelle noire.

-Qu'est-ce que vous avez encore préparé toutes les deux ?, dit-elle suspicieuse en obtempérant.

-Oh, tu vas voir ..., dit simplement Isya, mystérieuse.

-Hermione, allons-y », dit-il simplement d'une voix grave et profonde.

Les deux compères sourirent à peine dents, l'embrassèrent rapidement avant de les laisser tous les deux.

Il appela simplement l'ascenseur comme si tout ceci était normal.

« Mais, que ?... Enfin, c'est que ...

-Me tromperais-je en disant que c'est votre anniversaire ?, dit-il en se penchant vers elle.

-Non ..., dit-elle d'une voix tremblante d'incompréhension et de plaisir à la fois.

-Et bien alors, vous avez bien mérité un cadeau... »

Dans une synchronisation parfaite, il saisit ses hanches pour la soulever, entrant dans l'ascenseur avant de l'embrasser furieusement. Elle gémit de délice, complètement échevelée par tout l'alcool qu'elle avait déjà bu et le spectacle auquel elle avait assisté.