La rose sans pétales || v.kook

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Un homme a besoin d'un dieu pour se rassurer et d'un enfer pour se fixer des limites.

C'est vrai. Trop vrai.

Nous sommes depuis une bonne heure dans la camionnette, les hommes masqués qui nous avaient enlevés, communiquait avec un certain chef à l'aide d'une machine dont je ne connaissais ni le nom ni l'existence.

"- Comment ça deux personnes?!
  - Oui chef, nous étions obligés de les prendre tous les deux, ils ont vues nos visages.
  - Bon très bien, tant que vous m'apportez mon V cela me va."

Un silence gênant prit place dans le véhicule, seule le son du moteur se faisait encore entendre.

"- Mais c'est vrai pourquoi on a prit ce gamin avec nous?
  - Parce qu'il a vu nos visages. Je te rappelle que je suis un évader de prison.
  - Oh j'avais oublié, tu étais placardé partout dans la ville."

V avait les yeux fermés, il avait posé sa tête sur mon épaule, je pouvais entendre d'ici sa respiration, même avec tout le bruit qu'il y avait dehors. Il avait l'air léger et soulager, je ne saurai vous dire pourquoi j'ai ce genre d'impression, mais j'ai le pense que ce qui suivra ne sera pas si mauvais que ça. Je dirai même que cela se passera calmement.

"- Dites... Nam hyung va revenir pas vrai?
- J'en sais rien...
- Moi non plus."

Une heure plus tard

"- Faites les descendres! Vite! Le chef attend."

Je fus réveillé de force, une personnes me tapotait la joue.
Je sortis de la voiture, V à mes côtés nos doigts entrelacés.
Il semblait y avoir beaucoup de nuage ces jour ci. Les nuances grisâtres du paysage ne m'enchantait vraiment pas.
De plus je ne me sentais pas du tout confortable sous le regard de tous ces hommes en noirs.

"- Hé! Regarde! C'est qu'il y a de l'amour, même en prison."

Disait-il en désignant nos mains jointes.
Les autres pouffèrent de rire avant de nous pousser jusqu'à une petite maison en bois, juste à côté d'un bois et d'un lac.
J'aurai trouvé cela beau, si le temps d'aujourd'hui n'était pas aussi mauvais. Mais curieusement je trouvais cela agréable malgré le manque de couleur, j'étais rassuré avec ce paysage qui ne collait pas du tout à ceux effrayants dans les films d'horreurs qui me terrorisaient tant. Celui ci avait l'air calme mais triste.

Méfies toi de l'apparence, creuse plutôt dans le coeur et ne t'arrête pas qu'a la façade.

Jungkook ne savais pas encore ce qui allait se passer, mais moi je le savais très bien. Et je suis vraiment désolé de l'avoir impliqué dedans, à cause de moi il va devoir supporter ce malade.

"- Amené le au chef, je vais m'occuper du petit."

On fut détaché l'un de l'autre alors que je fus propulsé dans la maison en bois sombre, Jungkook lui se faisait trainer par un homme.
J'étais inquiet, j'avais peur, peur qu'ils lui fassent du mal.

"- Alors comment vas-tu depuis le temps."

Il sortit d'une pièce, habillé d'un costume et d'un chapeau.
Un sourire se dessina sur ses lèvres et un léger rire résonna.

"- Ce que je suis content de t'avoir enfin retrouvé."

Lui c'est le fils, de celui qui m'a recruté dans l'équipe, j'ai grandis avec lui, je me suis entraîné avec lui aussi j'ai presque tout appris en sa présence. On peut dire que c'est mon frère, enfin une sorte de personne qui grandit avec toi et qui t'embête et te taquine parce que c'est lui le plus grand.
Je me souvenais très bien de lui, il avait travaillé pour le camp adversaire une fois, après qu'on le su tous, il fut expulsé et tabassé par les autres de la bande. Et on ne l'a jamais revue, enfin eux ne l'on jamais revue.
Moi j'ai dû le croiser une dizaine de fois, alors que chacun était en mission.
C'était un expert en arme à feu, et un viseur hors pair. Il pouvait tirer de 50 mètre et atteindre sa cible. Il pouvait avec une balle et un revolver ôter la vie de minimum trois hommes. Oui avec seulement une balle.
J'étais doué pour les combats à mains nus, la corruption et la manipulation.
J'étais toujours celui désigner pour approcher l'ennemis ou charmer les donneurs. A nous deux on pouvait faire d'une mission risquée, une simple tâche ménagère. Je l'avoue on faisait un duo parfait.
Je me rappelle de nous, lorsque nous étions encerclé par les hommes rouges, il avait sortit de je ne sais où une arme, avant de tirer sur l'un d'entre eux, pour me laisser assez de temps pour en assommer 3 ou 4. C'était le bon vieux temps, celui où je ne me souciais pas de survivre mais de vivre.
Je me souviens de combien j'étais fier de marcher dans les rues avec mes compagnons, regardant avec mépris les passants qui nous regardaient avec frayeur.

"- Pourquoi? Tu n'es pas content de me voir? Ou tu es devenu muet?
- Aucun des deux Hoseok."

Il ricana, d'un rire désagréable et s'assit sur le canapé qui trônait au milieu de la pièce.

"- Je pensais que me voir aujourd'hui, t'apporterais au moins le sourire.
- Hoseok qu'est ce que tu veux?
- Tu vas droit au but dis donc, mais tu le sais ce que je veux n'est ce pas?"

Je l'ignora, préférant finalement éviter cette conversation.

"- Taehyung, je sais que tu le connais, le patron n'a confiance qu'en toi."

Je me tus ne voulant faire aucune erreur, il ne fallait surtout pas qu'il le découvre.

"- Donne moi le code Taehyung."

Je me leva, et ouvra la porte arrière.
C'est bien ce que je pensais, des armes à feu, une bombe et des armes blanches.

"- Tu voulais vraiment me tuer?
- Bien-sûr que Non, Tae, toi et moi ça fait tellement longtemps qu'on se connaît pourquoi penses-tu que je te ferais du mal?
- Parce que je sais que tu ferais tout pour obtenir ne serait-ce que 1 chiffre.
- C'est vrai, je l'avoue, je pourrai te tirer dessus si l'envie m'en prenais."

Je ris légèrement, il n'avait pas changé du tout, il était toujours aussi incompétent dans ses plans.

L'amitié est un lien fort que même les pires ont besoins.