Et alors on attend. On attend que ça craque, que ça se déchire, que ça casse, qu'on tombe, qu'il n'y ai plus rien pour nous retenir. On attend que les cœurs que nous asseyons de consolider craquent pour pouvoir avoir une excuse, on attend que le voile de faux sourires sur le quel ont est allongés se déchire pour qu'on puisse se laisser tomber dans les abîmes, on attend que la vitre protectrice autour de nous se casse pour se laisser submerger par le poids de la vie, on attend de tomber, on attend notre chute, on attend notre fin. Parce qu'on raté notre commencement, parce qu'on a pris trop de retard, parce que ça ne sert plus à rien de s'efforcer à se rattraper, tout es vain, nous sommes vaincus, avant même de nous être battus. On nous a pas laissé notre chance, on nous a catalogués, directement, sans réflexion, avec un regard aveugle et froid. Tout es vain, maintenant que nous sommes dans ces boîtes, maintenant que nous avons trébuché, tout est mensonges, illusions, tout est froid, tout est vide. Alors on attend de tomber dans les abîmes, car, peut-être que là bas, il fait chaud.