C'était évident.

| Chapitre 1 |

Moi c'est Maëlys, j'ai 16 ans et je suis en première littéraire. Je vis avec mon père en Californie. Pour moi les études se passent plutôt bien enfin je ne suis pas la première de la classe mais disons que je ne me débrouille pas trop mal. Aujourd'hui, on est samedi et qui veut dire samedi, veut dire grasse matinée. Il ne doit pas être loin de 11h, je ne suis pas trop chaude pour me lever, j'ai surtout la flemme.

Emmitouflée dans ma couette, je sors le strict minimum pour attraper mon téléphone. C'est-à-dire ma main. La lumière de l'écran m'éblouit ce qui me fait pleurer. J'ai juste le temps de voir que j'ai reçu quelques notifications que l'écran devient noir. Plus de batterie, la journée commence bien.. Au moins, je ne suis plus éblouit. Je peux me rendormir.

.. : MAËLYS

Aaaaargh. J'aime mon père du plus profond de mon cœur mais me faire réveiller le matin est une chose que je déteste par dessus tout.  Pourtant, au fil des années, il a finit par comprendre. A demi réveillée, je sors de ma chambre pour me positionner en haut des escaliers.

Moi : Quoi ?
Papa : Tu as vraiment une tête affreuse ! Je sais que c'est samedi matin  ou plutôt le midi vu l'heure qu'il est et que tu apprécies particulièrement ce jour, mais j'aimerais que tu te prépares et que tu descendes le plus vite possible. J'ai réservé une table, je t'emmène au restaurant.
Moi : J'arrive tout de suite.

L'idée de bonnes frites m'a mit l'eau à la bouche. Je me dirige donc vers la salle de bain pour vite me préparer. Assortie à mon t-shirt, je prends mes Converses et cours vers la voiture où mon père fait déjà tourner le moteur. La radio en fond, le trajet paraît rapide bien qu'aucun de nous ne parlons.

Nous arrivons, mon père renseigna son nom et une dame nous indiqua une table dans le renfoncement de la pièce. Une chose est sûr, nous ne serons pas gêner par les brouhahas des autres clients. Nous passons vite notre commande à la dame de tout à l'heure et je ne vous cache pas que j'ai bien sûr pris des frites avec un steak. Pas mal pour un petit déjeuné.

Papa : Alors ta matinée ? Pas trop bousculée ?

Mon père adore me taquiner. Ça aurait été quelqu'un d'autre, j'aurais surement dis quelque chose mais si il décide de me réveiller et de m'emmener au restaurant c'est qu'il y a forcément une bonne raison.

Papa : J'ai voulu que tu viennes avec moi parce que j'ai quelque chose à te dire. Je pense que tu t'en doutes puisque ce n'est pas habituel.

Il est vrai qu'avec mon père, on préfère se faire un petit repas dans le salon en regardant un bon vieux film. Nous n'aimons pas nous exposer en public.

Moi : Oui vas-y je t'écoule.

Papa : Ce n'est pas si facile que ça de te le dire. Je te connais par cœur, je sais que tu vas t'énerver mais je t'en supplie, promet moi que tu ne vas rien faire.

Je peux lire sur son visage une certaine crainte. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu comme ça, lui qui est toujours souriant et qui fait toujours son possible pour cacher ses émotions. Ça s'annonce mal mais je suis tout de même attentive à ce qu'il va me raconter.

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En média c'est Maëlys. Vous la trouvez comment ?