C'était évident.

| Chapitre 4 |

Il est 4h du matin, une voiture me réveille. J'essaie de me rendormir mais j'entends la porte s'ouvrir. Oh mon dieu un voleur ! J'espère que c'est une blague ou un rêve. Non non non il monte les escaliers ce n'est pas possible. Je m'enfouis dans ma couette, plus aucunes parties de mon corps ne dépassent. Je tente de contrôler ma respiration mais je n'y arrive pas, ça devient pire. Pourvu qu'une crise d'angoisse n'arrive pas à ce moment là. Je n'entends plus de bruit. J'ai peur. Mes yeux deviennent humide.
Avec toute la peur qui se propage dans mon corps, je décide de me lever et d'éclairer avec la lampe de mon iPhone, je fais toutes les portes .. rien. Je deviens parano, si ça se trouve il n'y a rien du tout. C'est juste le fait de dormir dans un autre lit que le mien, je vais finir par m'y habituer. Je me précipite vers la pièce d'où je suis sortie en premier, c'est-à-dire ma chambre. Sauf que je ne suis pas seule, une personne est entrain de soulever la couette.

Moi : AHAHAHAH. AU SEC.. MMMHHMH

Je sens que quelqu'un met sa main sur ma bouche. C'est bon, c'est fini pour moi je vais mourir peut-être de torture, d'étouffement, d'étranglement.. Je ne sais pas. Je pleure de plus en plus de peur.

.. : Ça ne va pas non de gueuler comme ça ? Tu vas réveiller tout le monde. 

Moi : D'abord, je ne sais pas qui tu es, ensuite tu n'as pas à me donner d'ordres et enfin je réveille tout le monde si j'ai envie.

.. : Je vis dans cette maison. Mais c'est à moi de te poser la question, qui es-tu et que fais-tu dans ma baraque ?

Moi : Je suis la fille de mon père qui vit ici également.

.. : Impossible,  tu mens. Nous sommes que trois dans cette maison. Il n' y a jamais eu de père ou quoi que ce soit.

Moi : Mais bien-sûr que non je ne mens pas. J'ai d'autre chose à faire que de mentir comme dormir par exemple. Sniff

.. : Attends attends tu pleures ?

Moi : Non ce n'est pas vrai, j'ai reçu un truc dans l'œil en allant fouiller toutes les pièces.

.. : Arrêtes de mentir et viens par là

Il tente de me prendre dans ses bras. Mais je recule de trois pas.

.. : Aller viens là, j'aime pas faire pleurer les filles.

Moi : C'est hors de question et je ne pleure pas.

.. : Tu l'auras voulu, ne viens pas te plaindre après. Que je n'entende même pas d'échos.

Et il part, comme ça. Il est arrivé en faisant plein de bruit et il repart énervé. C'est moi qui devrait l'être, il a gâché ma nuit. Je ne sais pas encore quel rôle il a dans cette famille mais je sens que je vais devoir me le taper quotidiennement.