Le barman danse bien aussi. Après qu'il m'est embrassé, nous avons continué à danser, boire, rigoler. Mes bras autour de son cou, ses bras autour de ma taille, il plonge ses yeux dans les miens ce qui me fait stresser. J'ai peut-être été un peu loin avec lui.
Moi : Arrête de me regarder comme ça.
Barman : Comment ?
Moi : Comme tu fais là, c'est stressant !
Barman : Je sais que tu aimes ça, je peux le lire dans tes yeux. Veux-tu rentrer avec moi ce soir ? Je n'habite pas très loin
Moi : Et pourquoi ça ?
Barman : Je sens que tu as envie. On pourrait continuer à parler.. au calme.
L'alcool qui coule dans mes veines me fait faire n'importe quoi. En Californie, jamais je n'aurais dérapé comme ceci. Mais cet homme est beau. Belle mâchoire carré, mes mains sentent ses abdominaux qui ont l'air d'être bien sculpté. Il a tout pour me faire craquer. Et puis, je suis maintenant seule, Mia est partie je ne sais où ainsi que Ashley. Il se met à chuchoter dans mon oreille.
Barman : T'es tellement belle et tu te déhanches tellement bien que d'autre personne te regarde. Je vais certainement faire des jaloux si tu m'accompagnes.
Moi : A bon comme qui par exemple ?
Barman : Lui.
Je me retourne et Il me le pointe du doigt. Yanis. Mais que fait-il ici ? C'était donc lui le regard pesant sur moi ? Je ne le vois pas assez les journées, il faut encore que je le croise à chaque endroit ou je vais. La boite est sombre et l'éblouissement des jeux de lumière que me procure l'alcool ne m'aide pas à voir comme je le voudrais. Cependant, je m'aperçois qu'il n'est pas tout seul. Il y a ses potes que j'ai déjà croisé vite fais au lycée et 4 filles à ses pieds. Ce n'est pas grave, après tout, il fait ce qu'il veut. Je ne vais pas gâcher le restant de ma soirée juste pour lui. Malgré tout, son regard est perçant, limite menaçant ?
Barman : Mais c'est cool, pour une fois que les choses s'inversent. Aller tu viens ?
J'acquiesce et commence à le suivre. Il me prend par la taille et lorsque nous arrivons au niveau de la porte de sortie, une voie nous interrompt.
.. : Elle n'ira nul part, elle vient avec moi.
Encore lui ? Jamais il ne me laissera tranquille. Il me tire par le bras mais qu'est ce qu'il fait mal. Comme je ne m'y attendais pas, mon bras faillit lâcher mon épaule.
Moi : Yanis, arrêtes tu me fais mal !
Et c'est comme ça que je me retrouvas dehors en train de faire l'étoile avec d'un côté Yanis qui, peut importe, faisait tout pour me prendre avec lui quitte à me démembrer, et de l'autre, le barman que je ne connaissais pas son nom, ne comprenait pas et voulait que je rentre avec lui. Yanis gagna et m'emporta vers le parking.
Yanis : Ça va aller là ? Tranquille ?
Moi : Malgré le fait que tu viens de limite m'enlever, je vais très bien et toi ?
Yanis : Mais c'est normal que je t'enlève, tu parles à des inconnus. Je suis même sur que t'es prête à lui donner ton cul.
Moi : Oui bien sûr prends moi pour une pute aussi ! Je fais ce que je veux et de toute façon il voulait seulement qu'on parle au calme. Et puis de quoi tu me parles ? Toi aussi t'es un inconnu.
Yanis : Absolument, t'en ais une comme toutes les autres ! T'as bu combien de verre ? T'es naïve ou quoi ? Parler au calme ? Tu sais très bien comment ça aurait fini.
Moi : MAIS T'ES QUI POUR JUGER LES GENS COMME ÇA TOI ?
Yanis : J'ai dit "tu as bu combien de verre" ?
Moi : Ça ne te regarde pas ! Et puis quand bien même je devrais te rendre des comptes, je ne saurais pas quoi te répondre vu que j'ai arrêté de compter à partir du premier.
Yanis : T'es pas croyable ! Ça suffit comme ça on rentre.
Moi : Je ne vais certainement pas te suivre. Je retourne à l'intérieur.
Il me tire encore une fois par le bras et il nous dirige vers sa toiture. Il est hors de question que je rentre avec lui. Dès qu'il me lâche pour sortir ses clés, je me retourne et fuit. J'aurais bien voulu courir mais l'alcool me fait tituber. En trois pas, Yanis est déjà positionné devant moi et fait barrage.
Yanis : Maëlys qu'est ce que tu fous là ? On rentre !
Moi : Je ne rentre pas avec toi c'est clair ?
Yanis : Je ne t'ai pas donner le choix !
Moi : Tu n'es pas mon père, mon frère, mon grand-père et encore moins mon arrière grand-père. Ce qui veut dire que je n'ai aucun ordre à recevoir de ta part.
Yanis : MONTE DANS LA VOITURE !
Moi : J'ai dis non ! Et arrêtes de crier tu me fais mal à la tête.
Je m'apprête à le contourner sauf qu'au lieu de ça, je me retrouve sur son épaule en sac à patates. Comment ose-t-il ? Je tape de toutes mes forces sur son dos, bouge comme un asticot mais aucun résultat, il me tient fermement. Il retourne donc au niveau de sa voiture, ouvre la portière arrière et me fous dedans sans la moindre délicatesse et la referme aussi vite qu'il la ouverte. Le temps qu'il fasse le tour de la voiture pour monter côté conducteur, je tente d'ouvrir la portière mais ça ne marche pas alors je m'acharne dessus.
Yanis : Ça ne sert à rien de t'épuiser autour, il existe la sécurité enfant ! Et oui je suis un génie, je pense à tout.
Moi : Sauf qu'on n'est pas dans Aladdin !
Il eu un petit rictus sur son visage mais ne répondit pas et commença à rouler. Ça ne servait à rien de continuer à m'épuiser. Quand Monsieur avait décidé de faire quelque chose, il le faisait. Peut importe ce que les gens pouvaient penser. Je m'éloignais de la boite, des filles et du barman que je ne reverrais peut-être pas. Une chose est sure, il va me le payer.
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C'était évident.
RomanceAlors que Maëlys vivait enfin sa vie épanouie, après tant d'obstacles qui l'a effondré, son père décide de reprendre sa vie en main. Elle n'a pas d'autre choix que de le suivre. Mais ce qu'il l'attend est bien au dessus de ses espérance. Entre amour...