Moi : Peux-tu me dire ce que tu fais dans ma chambre ?
Yanis : A vrai dire, ce n'ai pas vraiment ta chambre.
Moi : Pourquoi ça ? Ce n'est pas la tienne en tout cas !
Yanis : Parce que ta chambre, comme tu le dis, était ma salle de musculation avant. C'est grâce à cette pièce que je suis aussi beau.
Quel homme présomptueux ! Je n'arrive pas à croire qu'une personne peut être aussi amoureux de son corps.
Moi : Désolée, mais comme tu peux le constater, désormais c'est ma chambre. Ce n'est pas de ma faute si tu n'as plus de salle ou quoi que ce soit. Maintenant, j'aimerai que tu partes, je dois me préparer.
Yanis : Bien-sûr que si c'est de votre faute ! Vous avez décidés de venir, ton père et toi, comme ça. Vous voulez quoi ? Prendre la fortune de ma mère et partir du jour au lendemain. Je te promets que je ne vous laisserai jamais faire.
En plus d'être présomptueux, je découvre de jour en jour un homme arrogant, bipolaire, sur de lui.
Yanis : Et pourquoi dois-tu te préparer ? On n'a pas prévu de sortir aujourd'hui.
Moi : Tu crois que j'ai décidé de venir ici moi ? J'ai tous quitté ! Les personnes qui m'entouraient, les souvenirs qui m'habitaient. Et si un jour, mon père m'aurai dit qu'il y avait une personne comme toi dans cette maison, j'aurai encore moins fais ce putain de déplacements !
Yanis : Cela ne me dit pas où tu vas.
Moi : Tu es de la police peut-être ? Va-t-il falloir que je te dise tous mes faits et gestes ? Certainement pas !
Voyant qu'il n'a pas l'air décidé de partir, je prends les quelques affaires qu'il me faut et je me dirige vers la salle de bain. Je prendrais une douche en rentrant, j'attache donc mes cheveux et mets mes baskets.
En plein milieu des escaliers, je me rends compte que j'ai oublié mes écouteurs. Je remonte à toute vitesse, au moins mon échauffement sera déjà commencé.
Moi : Que fais-tu encore dans ma chambre ?
Je ne le laisse même pas le temps de répondre. De toute façon, son avis ne m'intéresse peu. Je repère vite fais où se situe ce que je cherche et repars aussi vite que je suis arrivée.
Pour moi, faire du sport sans musique c'est comme ci tu faisais un repas sans manger. A part quand je suis avec d'autre personne, je les mets à chaque fois. Faire du sport permet de me d'étendre. Grâce à ça, je peux relâcher toute la pression de la journée, m'évader, penser à autre chose puisque c'est le moyen pour que ne pense à rien. En écoutant ma respiration, en contrôlant mes mouvements, je n'ai plus le temps de cogiter sur des affaires néfastes, des phénomènes qui se sont passés sur ma vie ou qui sont encore présents.
Après 30 petites minutes de course à essayer de me repérer, comme je ne connais pas encore bien ce nouvel endroit, je rentre et vais prendre une bonne douche. Rien de mieux pour enlever toute la sueur et dégourdir les muscles.
Une fois fini, je m'allonge sur mon lit et regarde les messages que j'ai reçu. Plusieurs proviennent de mes amis de la Californie. Ils me manquent déjà.. J'ai prévenu en premier les deux plus importantes : Suzie et Ava. Mes deux meilleures amies. C'est vrai que je les ai informé quand j'étais déjà à trois heures de route parce que je ne voulais pas leur dire au revoir. J'ai pensé qu'à moi. A mon petit bonheur. Je ne voulais pas leur causer de la peine, au risque de les décevoir mais elles ont fini par comprendre. Enfin, je l'espère.
Puis, j'ai prévenu Brad et Alan. Eux étaient plutôt enthousiastes que je quitte l'État pour aller ailleurs. Ils sont convaincus que nos chemins se recroiseront que se soit la semaine prochaine ou dans dix ans. Malgré ça, ils auraient bien aimé me dire adieux en nous retrouvant au parc comme ce que nous faisions quasiment tous les jours avec les filles. Ces personnes là, je ne les oublierai jamais.
L'heure du repas a sonné et mon odorat me dit que c'est des pâtes bolognaises. Bingo, quand je descends, je peux constater la sauce tomate qu'est entrain de mélanger Sharon avec la viande.
Papa : Est ce que tu es prête pour ton premier jour d'école demain ?
Moi : Oui, enfin je crois. De toute façon je n'ai malheureusement pas le choix.
Sharon : C'est normal, tout le monde peut avoir peur lorsqu'on change d'établissement. Moi la première, je détestais les rentrées par peur de ne pas être avec mes copines alors qu'on faisait des lettres pour être toutes dans la même classe.
Je ne réponds rien, trop occupée à penser à ce que j'allais mettre, prendre et ce qu'il ne fallait surtout pas que j'oublie.
Sharon : Tu n'auras qu'à demander à Yanis si tu es perdue. Même s'il pourra paraître énervé que tu le déranges, je suis sure qu'il finira par t'aider. Il n'est pas méchant.
En parlant de lui, je remarque qu'il n'est pas là. Je trouvais la maison drôlement calme aussi.
La fin du repas se passe tranquillement. On a parlé des nouveaux films qui allaient sortir et à tout un tas d'autres discussions. Une journée bien fatigante alors que je n'ai rien fais. Je vais donc me coucher en pensant à demain et aux prochains jours qui vont arriver. Je ne vous cache pas que j'ai très peur !
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C'était évident.
RomanceAlors que Maëlys vivait enfin sa vie épanouie, après tant d'obstacles qui l'a effondré, son père décide de reprendre sa vie en main. Elle n'a pas d'autre choix que de le suivre. Mais ce qu'il l'attend est bien au dessus de ses espérance. Entre amour...