C'était évident.

| Chapitre 3 |

Après 27h de trajet dans une ambiance accablante ou seul le bruit des pneus sur la route et nos respirations sont présents, avec une pause dans un hôtel hier, nous arrivons enfin et heureusement parce que  ça commençais à me soûler. En plus, j'ai mal au fesse.

Mon père s'arrêta devant une maison. Pour le coup, on peux dire que je ne m'attendais pas à ça. Une maison à deux étages nous fit face. Une allée où l'herbe est sèche me fait constater qu'ici, il va faire beaucoup plus chaud que là où nous vivions jusqu'à hier alors que nous ne sommes qu'au printemps. Mon père s'arrêta et frappa sur la porte en chêne massif. Une femme plutôt jolie nous accueillit et embrassa mon père. J'en conclus que cette dame va être ma belle-mère.

Moi : Excusez moi je suis là, bien présente à côté de vous.

Papa : Pardonne moi ma chérie, je te présente Sharon ma heu..

Moi : Ta nouvelle copine tu peux le dire. Enchantée, Maëlys.

Je lui tends la main puisqu'il est hors de question que je lui fasse la bise dès le premier jour. Cette femme ne remplacera jamais ma mère, c'est une certitude. Je suis prête à faire des efforts bien-sûr mais pas pour le moment, c'est encore trop frais. Mon père à l'air d'être mal à l'aise pourtant c'est lui qui l'a voulu.

Papa : Oui. Sharon voici donc ma fille.

Sharon : Enchantée, je suis vraiment ravie de pouvoir enfin faire ta connaissance, ton père m'a tellement parlé de toi.

Ne sachant quoi répondre, je lui accorda seulement un petit sourire. Elle nous fit donc rentrer dans cette somptueuse demeure et nous fit visiter le rez de chaussé. Un canapé en cuir blanc encadre la télé. Une photo orne le mur au dessus. Elle représente Sharon entourée de deux enfants qui lui ressemblent fortement, sûrement ses fils. Une baie vitrée montra une piscine avec toutes sortes de bouées. La cuisine ouverte montre quant à elle des ustensiles nouvelles générations. Au mur, des couleurs sobres apparaissent avec quelques touches de peintures colorés. Je pourrais passer des heures à décrire ces pièces tellement je suis émerveillée par la beauté.

On passa le reste de la soirée à parler et à essayer de nous découvrir mais je sens que la fatigue commence à rendre le dessus.

Moi : Désolée de vous dérangez mais est ce que je pourrais savoir où se trouve ma chambre ? Je voudrais aller me coucher, la route m'a fatigué.

Sharon : Tu sais, tu peux me tutoyer, il n'y a aucun problème. Ta chambre est à l'étage, la quatrième porte à gauche.

Moi : Merci à demain.

Je monte les escaliers en marbre et tombe sur tellement de portes. Elle m'a dit quoi déjà ? Première porte à gauche ? Dernière porte à droite ? Troisième porte à droite, dans mon souvenir c'est ça. Je m'y dirige donc et ouvre. Le bordel rempli tellement l'espace que je n'aperçois même pas la beauté de la chambre. Un caleçon se trouve même sur le lit. C'est une certitude, ce n'est pas ma chambre. A avoir fait plusieurs pièces de la maison, c'est la seule que j'ai trouvé comme ça. Je fais donc les autres pièces une par une jusqu'à tomber sur ma chambre. Je m'allonge sur mon lit, ne prends même pas la peine de me déshabiller et la fatigue prend vite le dessus.

Bilan de la journée, ma "belle-mère" est pour le moment super gentille. Mais ça peut-être qu'un subterfuge pour que je l'apprécie au plus vite. Cependant, je pense que si mon père a  choisi cette femme c'est qu'il avait probablement raison. Peut-être qu'il a fait le bon choix vu ce que dégage pour le moment la maison et son habitante.

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En média la nouvelle maison de Maëlys et sa chambre