Son armure s'épaissit, à mesure qu'il explore ces bois. Il n'est plus aussi maigre...
Le plateau regorge de richesses. Cette forêt, en haute altitude, le stupéfie. Il était vrai qu'elle était à l'abri ; son chemin était mortel pour beaucoup, lorsque l'on ignorait les secrets qui durcissent la peau et protègent du sommeil.
Il se baissait devait un arbre qui devait faire sa largeur actuelle soit qui était vieux d'un siècle. il regardait au niveau des racines... Quelque chose était bizarre. Il sentait le sol moins dur et l'arbre bancal. Il commençait à creuser, suivant son intuition. Il creusait à la main. Quand l'épaisseur de son armure se réduisait, il venait frotter sa main à la pierre d'argile humide et aux plantes pour s'armer et recommencer à creuser. Au bout d'un moment, il creusait du sable. Il s'arrêtait : que faisait du sable au sommet d'une chaîne de montagne ?
En se posant cette question, il avait pensé la réponse : le vent l'avait apporté. En se demandant quel vent était aussi fort, il avait pensé la réponse : celui du désert. En se demandant quel désert, il avait pensé la réponse : celui qui était sous ses pieds... Il avait pensé autre chose : autrefois, le sable recouvrait la majeure partie des terres connues... Il marchait sur le désert de ses ancêtres, celui des Marcheurs ! Il était en contact avec l'ancien monde dans lequel sa famille et lui auraient été nomades !
Il avait creusé longtemps le sol en évitant les racines. Mais, maintenant qu'il était attentif à ce qui l'entourait, il voyait qu'il avait creusé un véritable terrier dans lequel seule son armure l'empêchait de rentrer entièrement. Il voyait aussi les racines dures de l'arbre. Très dures. Et grisâtres. La couleur de la terre s'estompait par endroit. L'arbre était en pierre ! L'écorce qui l'ornait était plus sombre à cause de l'ombre des frondaisons que d'autre chose et, à vrai dire, beaucoup de plantes contribuaient à la cacher aux yeux. L'arbre n'était pas vieux d'un siècle mais de davantage, il avait la peau en pierre, le bois était roc, tout comme l'enfant qui avait lutté contre le grand froid ! Seulement, lui n'avait pas mué...
Il enserrait le tronc, il l'embrassait de ses deux bras. Il se remit à marcher en quête de nourriture mangeables, après avoir posé sa pierre sur le sable, dans le trou auprès de l'arbre bancal.
Au fur et à mesure qu'il marchait, il constatait que d'autres arbres étaient minéraux. Certains, plus jeunes, étaient vivants, mais les anciens étaient tous solides. Il remarquait que les anciens étaient souvent branlants, en équilibre, certains étaient à terre aussi, tandis que les nouveau s'enracinaient mieux dans ce sol fragile...
La forêt devenait trop sombre. Le ciel se couvrait. Il n'avait rien mangé. Il retournait au trou, et constata que l'arbre était tombé dessus. Il prit quelques branches à l'arbre de pierres qui craquaient d'un drôle de bruit, il arracha des parties de son armure et bricola une espèce de grille en pierre et en végétaux. Il se glissa dans le trou, en l'agrandissant sur un côté pas entièrement masqué par le rocher et s'enferma pour passer la nuit sous le tronc dur.
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Les Marcheurs
FantasiaCeci est écrit totalement... « au feeling », je préviens ! L'histoire d'un enfant qui... on verra.