Coeur Scarifié, Vous Mourrez

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Le cœur Lourd. Très Lourd. Accompagné de battements tout aussi dérangeant : plus fort qu'à la normal (une normalité désignant un cœur non souffrant). Ce sentiments qu'il se consume légèrement sans brûler autre chose que vos espoirs.

Il y a cette partie la plus accessible, puis peut-être aussi la plus sensible, votre bras. Vous voulez simplement essayer quelque chose, tenter un truc nouveau. Vous n'avez plus rien à perdre : ça marche, tant mieux, sinon, tant pis.

Vos ciseaux coupent particulièrement bien... Pas de sang, ou une ou deux gouttes accidentelles. Ça fait mal, sans faire mal. La douleur n'est pas vraiment là. Elle est présente et parvient à être supérieure à celle de votre cœur, sans vraiment vous blesser autrement.

Vous êtes alors heureuse (ou heureux). "Ça a marché !" Puis le lendemain, ça recommence. Votre cœur vous fait même un peu plus mal, mais la différence est telle que vous ne la voyez pas. Alors quoi ? Ciseaux ! Encore une fois, ça fonctionne. Quel bonheur !

Les jours passent, vous n'enfilez que des manches longues sans jamais les relever si ce n'est pour admirer votre échappatoire. Or, votre cœur ne s'arrête pas à sa frêle souffrance et propage davantage de mal à chaque fois.

La libération des ciseaux est abolie. Non ! Votre chef d'oeuvre ne suffit plus. Vous vous acharner, encore, toujours. Peut-être est-ce que cela vous aidera ? Peut-être... Non. Vous avez mal, trop mal. Votre bras est splendide, magnifique, mais plus d'actualité.

La brèche de votre cœur laisse libre court au sang qu'il perd. À ces larmes que vous versez qui ne comble pas ces espérances abandonnées. Alors, pourquoi vivre ? Puisque vous souffrez. Alors, c'est terminé. Vous mourrez...

☆ One Shot ☆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant