Chapitre 6 : Le début des conflits

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28 juillet 1914

Les cloches sonnèrent. La guerre avait été déclarée dans l'Europe de l'Ouest. Tous les hommes et jeunes hommes, de plus de 18 ans, furent obligés de s'engagé dans leurs Armées respectives.

Thibault et Hans avaient reçu leurs lettres, un mois auparavant. Ce qui devait arriver, arriva. Ils allaient devoir se battre l'un contre l'autre, sous peine de devenir des déserteurs. Ils s'étaient promis de se retrouver, et de rentrer ensemble. Mr Dupont et Mr Müllers, avaient déjà fait leurs sacs. Ils avaient aidé leurs fils respectif à faire la lourde tache, de se préparer à la guerre.


Le jour du départ. Un jour comme les autres, cependant un jour tant redouté de tous. Il devait être 14h, les Müllers avaient mangés une dernière fois chez leurs voisins. Ce fut un repas silencieux. Les cloches de la cathédrale sonnèrent. Monsieur Dupont regarda son ami. Tous le monde se leva. Ils se dirigèrent vers la porte, seul Laure était restée assise sur sa chaise.

Les hommes embrassèrent leurs femmes une dernière fois, leurs demandant d'être forte pour leurs enfants. Thibault et Hans se prirent dans leurs bras une dernière fois, et se rappelèrent leurs promesses. Celle de se retrouver.

Âpres quelques minutes, Laure se mit à pleurer de nouveau. Elle sorti en marchant rapidement et s'arrêta en bas de l'escalier. Son frère se retourna lui souri avant de la prendre dans ses bras.


Moi je ne veux pas que tu partes. Lança t-elle. Elle pleurait tellement qu'elle n'arrivait plus à parler.

- Ne t'inquiète pas petite sœur. La rassura t-il. Après un moment de silence, il lui leva la tête et l'embrassa au front. Je reviendrais avant ton anniversaire, et je te ramènerai un gros cadeau d'accord ? Demanda-t-il d'une voix douce. Cependant son expression laissé penser qu'il éviter de pleurer devant sa sœur pour lui redonner du courage. Souvient toi de ma promesse, je reviendrais. Répondit-il. Regarde-moi et fais-moi ton plus beau sourire. Il lui tapota gentiment le menton. Et n'oublie jamais que je t'aime plus que ma propre vie.

- Je ...je t'aime moi aussi...


Elle sécha ses larmes avec ses manches et regarda son frère en lui fessant un grand sourire. Il le lui rendit. Il la déposa au sol. Se mit à genoux et l'a pris dans ses bras une toute dernière fois. Thibault l'embrassa longtemps sur le front. Il laissa une larme coulait sur ses joues, elle tomba sur les cheveux de Laure. La petite fille déposa un dernier baiser sur la joue de son frère. Elle savait qu'au fond de lui,-même s'il ne voulait pas le montrer, il avait peur. Peur de la mort. Peur comme tout le monde ici.

Quant à lui Alexander était avec son père et son grand frère. Son père l'embrassa à son tour. Posa ses mains sur les joues de son fils, lui fit promettre de protéger sa mère. Avant de lui dire qu'il l'aimait énormément. Il l'embrassa une dernière fois puis il parti amener leurs sacs sur le bord de la route. Hans prit son frère sur le côté.


- Alex. Il posa une main sur la nuque de son frère. Je veux que tu surveilles et que tu prennes soin de maman et de Mme Dupont, d'accord. Expliqua t-il. N'oublie pas ta promesse. Veilles sur Laure soit son confident, ou son ami comme tu le voudras. Mais protèges la, okey !

- Ja. Répondit-il. Tu vas beaucoup me manquer Hans. Il se coupa un instant avant de le regarder les larmes aux yeux. Je sais que je te l'ai jamais dit, car je n'ai jamais osé le faire mais .... Mais je t'aime.... Son frère le regarda, le prit dans ses bras. Les deux garçons lâchèrent quelques larmes avant de s'embrasser à leur tour. Hans releva la tête et souri à son jeune frère.

- Moi aussi je t'aime Alex et je t'aimerai toujours. Il lui caressa les cheveux et parti aider son père et son vieil ami, Thibault.


Âpres avoir dit au revoir à son frère une dernière fois, Laura arriva devant son père, en traînant des pieds. Elle le regarda, s'arrêta. Son père l'a regarda et se mit à genoux. Il tendit ses bras vers elle. Elle lui sauta dans les bras. Monsieur Dupont serra très fort sa fille comme s'il partait pour toujours. Il déposa un doux baiser dans les cheveux de Laure. Il se plaça devant t-elle.


Tu reviendras vite ? Demanda-t-elle à son père. Hein papa, vous reviendrez vite ? Un petit sourire apparu sur son doux visage. Je te promets que je prendrais soin de maman. Et de ton potager. Il lui souri avant de la remercier.

- La guerre ne dura pas, mon ange. Expliqua-t-il. Ma petite chérie. Thibault et moi partons pour une bonne cause. Tu te rappelles ce que je t'ai expliqué. Un jour, toi aussi tu auras des devoirs à accomplir. Il embrassa sa fille et la pris dans ses bras. Encore une fois nous rentrerons bien vite à la maison, je te le promets. Et souviens toi je t'aime mon ange.


Un bruit de camion à l'horizon. D'autres soldats arrivèrent avec ce camion. Ils descendirent et embarquèrent les sacs. Les deux jeunes hommes embrassèrent leurs mères amoureusement. Mr Dupont alla chercher son fils qui avait du mal à lâcher sa mère. Il regarda sa petite sœur qui rejoignit sa mère, les larmes aux yeux.


Ne t'inquiète pas mon fils, on serra rentrer avant Noël. Lança-t-il en regardant lui aussi sa fille. Thibault se retourna vers Laure. Ne te retourne pas mon garçon, il faut que tu sois fort pour elle. Il prit son fils par les épaules et l'aida à sécher ses larmes.


Mme Müllers et Mme Dupont firent des signes avec leurs mains. Leurs enfants les rejoignirent. Les hommes montèrent dans le camion, Thibault regarda son meilleur ami partir avec son père vers leurs camions. Ils s'échangèrent un dernier regard.

Quelques minutes âpres le camion démarra. Laure s'avança et se mis à courir âpres le camion. Lorsqu'elle arriva au bout de l'allée, le camion arriva devant le premier tournent de la forêt. Laure courait de toutes ses forces, elle pleurait. Elle tomba sur le chemin, et cria vers eux pour la dernière fois.

La Strasbourgeoise (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant