Chapter three | part two

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- Euh.. quel mission ?

- Tu ne connais pas les fangirls, toi ?

Il croisa ses bras derrière sa nuque en fuyant mon regard.

- Ouais je sais c'est quoi et elles deviennent de plus en plus nombreuses ces putes. Maintenant, je ne peux même plus les effrayer car quand elles me voient, elles crient "Awn il est trop kawai !!". Mais j'ne suis pas kawai mais magnifique t'as saisi ?

Je levai un sourcil et soupirai. Je suis dans la merde alors.

- Bref, comme je disais...

- Alya, t'es atteinte de schizophrénie à t'causer toute seule ou quoi ? Me coupa mon père juste en arrière de la porte.

- Oh merde fais chier... chuchotais-je, Jeff cache toi sous le lit !

- Tu me prends pour qui là ? Je ne vais pas t'obé...

- Mais ferme ta grande gueule élargie et fais-le !

Il grogna de mécontentement et se mit difficilement en dessous de mon lit, espacé de 20 cm à peine. La porte s'ouvra brutalement sur moi avec un sourire imbécile sur le visage.

- Qu'est-ce que tu fous ?

Il m'observa comme si j'étais sorti d'un asile psychiatrique. Je me relevai de mon lit et lui fit face.

- Rien... je... argh ! Tu ne vas quand même pas me priver de me parler toute seule !

Normalement, ce que j'ai dit aurait mérité une claque sur la gueule. Mais bizarrement, il me fit un sourire. Cet homme est chelou mesdames et messieurs.

- Je n'ai jamais dit ça, admit-il en faisait un pas dans ma chambre ce qui me fit reculer de quelques pas.

- Pouah, c'est l'bordel ici, ajouta-t-il.

- Ouais... et la faute à qui hein, susurrais-je.

Son regard changea d'un coup, oups.

- Je sais qu'il y a quelqu'un ici, me prends pas pour un con Alya !

Une goutte de sueur coula sur le long de mon front et mes mains deviennent moites. Je ne savais aucunement mentir pour ce genre de chose.

- Et bah... en fait... comment tu le saurais ? Risquais-je.

Il commença par fouiller dans ma commode (really ?), pour ensuite se diriger vers ma salle de bain.

- Je sais tout, finit-il par dire.

Bah ouais, l'mec il se prend pour un génie. Je restai à ma place sage comme une image, quand je remarquai quelque chose. Ma fenêtre était ouverte...? Oh non, dites moi pas que...
Je me mise à quatre patte et penchai ma tête pour regarder sous le lit. Il était parti ce con. Comment avait-il fait au juste ? Je vis alors une petite feuille coincée qui se voyait à peine entre le matelas.

Je la pris et lu :
Si tu acceptes d'être parmi nous, rejoins moi demain dans n'importe quel moment de la journée, à la forêt qui est juste de l'autre côté de ta rue. Apporte tout ce que tu as besoin.
Fais attention de ne pas être suivie surtout.
- Jeff, ton magnifique tueur.

Moi, creepypasta ? [en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant