Chapter ten

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- Tu penses qu'elle restera en vie ?

J'ai mal au ventre.

- J'espère, j'adore su-sucre !

J'suis où, là ?

- Ça va faire une semaine qu'elle est dans le coma, Slender, tu ne peux pas la guérir plus rapidement ?

J'essaie d'ouvrir les yeux, sans succès.
Fais chier.

- Malheureusement, non. Le poison qu'il lui a infligé ralentit sa guérison, et si j'y touche j'ai des risques de perdre certains de mes pouvoirs.

Ah, je réussis à bouger les orteils.

- Tu as fait quoi de lui ?

- Je l'ai enfermé dans la cave, elle pourra, si elle se réveille, lui faire regretter ce qu'il lui a fait subir.

De quoi ils parlent ?
Je ne me souviens de rien.

- Ce que j'ai vu Slender, était... étrange. Elle avait pratiquement le sourire de Jeff et ses yeux étaient rouges. Elle est quoi ?

Je crois que je suis sur un lit. Ou sur du gazon. Ou sur de la bouse de chameau.

- J'en sais rien, je n'ai jamais vu ça. Par contre, la description que tu lui donnes me fait drôlement penser à sa mère.

Bon, j'en ai marre là. J'ouvris finalement les yeux, ce qui me donna un effort extrême, et je vis des personnes autour de moi me fixant.

- AH WHAT THE FUCK !

Je me cacha sous mes couvertures par surprise et je vis à travers du tissu un clown aussi chelou que les autres me sauter au cou.

- SU-SUCRRREE, ENFIN TU ES REVEILLÉ !! QUE FAISAIS-TU AU MONDE DES RÊVES, DES CROTTES ARC-EN-CIELS ?! JE NE SAVAIS PAS QUE C'ÉTAIT SI LONG À CHIER !

Ah, maintenant je me souviens. Les creepypastas. J'ai vraiment une mémoire de... chameau (oui, j'adore les chameaux, ils sont tellement sexy avec leurs bosses.. what the- mais qu'est-ce que je raconte, stop it xD).

- Okay, calme toi Jack... j'aime juste dormir c'est tout. Maintenant, lâche moi s'teu plaît, dis-je étouffé par son étreinte.

Il me souria avec son fameux sourire psychopathe avant de me lâcher. Quand je vis les autres, ça m'a beaucoup émue qu'ils soient une bonne dizaine. Ça fait à peine deux jours... euh une semaine que je suis ici quoi. Putain j'ai envie de chialer.

- Alya, fit Slender en s'approchant de moi, déposant sa longue main sur mon front, t'es enfin réveillé. Nous avons tous eu peur que tu ne survis pas.

- Sauf moi, grommela le cannibale au coin de la pièce.

Je lâcha un soupir devant son humeur médiocre, qui employait toujours avec moi. Soudain, le visage joyeux du clown changea en colère.

- Il ne fallait pas que tu sortes du manoir, qu'est-ce qui t'as pris ?! S'exclama-t-il en cœur avec Slendy.

En fixant le papier de toilette qui enveloppait mon abdomen, je grommela du même ton que E.J :

Moi, creepypasta ? [en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant