Moi, creepypasta ? [en réécriture]

Chapter eight

PDV ALYA

- Bah... *soupire* je n'ai pas envie de crever, donc...

Il me sourit sauf bien sûr, le cannibale qui grogna de mécontentement. Je ne comprenais pas pourquoi il m'en voulait à ce point, je l'avais juste fais tomber comme un con au sol, 'faut pas en faire un drame !

- Très bien, continua Slendy, je vois que tu as rencontré la plupart des creepypastas. E.J, va la conduire dans sa chambre.

-Mais euh.. je peux toujours y aller solo hein, proposais-je, contre l'idée de me faire bouffer les reins durant le trajet. Je sentais le regard insistant de Jeff sur ma personne ('toute façon il ne peut pas faire grand chose avec ses yeux mdr), ce qui me foutait dans une situation vraiment malaisante.

- Écoute moi bien, dit Slender d'un ton autoritaire, je l'avais averti que si il ose te blesser, je lui obligerais à manger ses propres reins comme des spaghettis.

Mes yeux s'agrandissaient devant ces propros comme les autres qui assistaient à la scène. J'aimais la genre de petite protection que m'envoyait le petit Slendy, mais au point de mettre cet imbécile dans la situation... Je me retenais de ne pas dire une connerie.
En soupirant bruyamment, le cannibale me prit violemment la manche de mon sweat.

- Allez, grouille toi, m'ordonna-t-il.

Je fis un signe de la main aux autres creepypastas ne comprenant toujours pas ce que je foutais dans leur manoir.
Qu'est-ce que je fous ici au juste ? On arriva dans le couloir des bedroom et il m'arrêta à la toute dernière porte du couloir. Ce que j'imagine être ma chambre était devant celle de Jeff.

Génial, il va te me buter pendant que tu dors, répliqua ma conscience.

- Bon, j'te laisse, marmonna Jack agacé.

Dès que sa phrase fut dite, il se sauva non sans me bousculer pour retourner je sais pas où.

Mais, il se stoppa directement au moment où il allait disparaître de mon champ de vision, avant de cracher :

- Ah, j'oubliais. Demain à 6h du mat', tu auras ton premier entraînement pour être un vrai creepypasta, juste à l'avant du manoir.

Et il partit sans rien ajouter. Il aurait quand même put développer ce qui vient de dire, en plus avec sa voix de chèvre on ne comprend jamais rien.
Puis, je n'ai pas vu d'horloge depuis mon arrivée. J'ouvris la porte qui grinça et observa avec des étoiles dans les yeux l'endroit qui se trouvait devant moi et qui d'ailleurs était beaucoup plus luxueux que mon ancienne chambre. La pièce contenait un lit double, un armoire collé de dos contre celui-ci, une télé contre le mur de gauche avec ses meilleurs amis en sa compagnie, les jeux-vidéos bien sûr, et d'un petit sofa perso en plein milieu. En faisant le tour de ma chambre, je vis la salle de bain, ma salle de bain, qui n'avait malheureusement pas de porte.
Je souris bêtement avant de sauter sur mon lit. Je ferma les yeux et mes pensées se dirigèrent vers mon papa.
Maintenant que je ne suis plus là chez moi, il doit foutre quoi ? Il doit sûrement sniffer de la drogue, sûrement.

PDV JEFF

Alya est restée toute la matinée dans sa chambre, et vous saviez quoi ? Je m'en bats les couilles.

Assis les jambes croisées sur la table de la cuisine, j'aiguisais mon magnifique couteau quand une voix m'interpella :

- Jeff, fit Slender, va chercher Alya. Le dîner est bientôt prêt.

Je me leva en roulant des yeux, et contrairement dans mes habitudes je fis ce qu'il me demanda, mais il rajouta quelque chose.

- Je lui ai dis.

Je me retourna, ne comprenant pas de quoi il parle.

- De quoi ?

- Tu ne t'en souviens plus ? Il dit, étonné.

Je fronça les sourcils en mettant mon arme dans mes poches. Mais qu'est-ce qu'il me chie là ?

- Il y a environ 16 ans, quand je t'ai ordonné... de tuer Esmerelda, tu te souviens ?

J'hocha la tête commençant à craindre la suite. Esmerelda était la seule avec qui je me suis le mieux entendu qu'avec les autres, car elle est arrivée en même temps que moi au manoir.
Et même avec mon caractère de merde et ma grande fierté, elle était la seule qui s'intéressait à moi. Me rappeler que moi, je lui ai enlevé sa propre vie me fessait mal.

MINI FLASHBACK

Quand je l'ai directement atteinte au cœur, elle murmura ces derniers mots

- S'il te plaît, ne la tue pas...

PRÉSENT

- Avant sa mort, quand elle s'est enfuit du manoir elle a eu une fille, Alya.

Mon cœur rata un battement. Oh nah, c'est pour ça qu'elle me regardait bizarrement tantôt. Ah putain qu'on est lent à la détente nous, les mecs.