Moi, creepypasta ? [en réécriture]

Chapter twelve

- Allez Alya, ce n'était qu'un con, okay ? 'Faut pas en faire un drame !

Assise sur la chaise de la table de la cuisine, je mangais mes céréales, en face de Jane qui me suppliait d'arrêter d'être d'humeur mosade. Mais comment veux-tu que je sois joyeuse, alors qu'il y a à peine quelques heures, j'ai tué de mes propres mains mon père ? Il a vraiment raison, je ne suis qu'un monstre.

- C'est bon Jane, lâche moi un peu. Pff, Je comprends Jeff maintenant.

Elle croisa les bras, haïssant que je change le sujet, encore moins que cette personne y soit intégrer. J'adore la faire chier, trop marrant.

- Ton petit Jeff n'est qu'un imbécile sans cerveau.

Les joues remplis comme un suisse, je la fixa bizarrement.

- Mon Jeff ? Tu délires ma belle ! Il est moche comme une guimauve mal cuite !

Elle pouffa devant mon commentaire qui était pour l'admettre loin de ce que je pensais de lui, avant de me regarder malicieusement.

- Avoue qu'il te plaît, dit-elle en posant sa paume sous son menton, le coude sur la table.

J'avalai difficilement ce qui était dans ma bouche, avant de lancer ma cuillère dans le lavabo.

- Je ne tomberais pas amoureuse de la personne qui a tué ma mère, répondis-je, mon regard changeant en haine en repensant à ce rêve... ou souvenir. Elle soupira en hochant les épaules.

- En tous cas, depuis que je suis au manoir, c'est la première fois que je le vois montrer publiquement une marque d'affection. Ce que je sais, c'est qu'il a un œil sur toi.

Je repensai au geste de Jeff juste avant d'avoir lancer l'allumette. Sa main était glaçante et douce. Je me souvenais toujours de cette sensation et j'essayai dû mieux que je peux de ne pas y penser. J'hochai les épaules à mon tour avant de fixer mon bol de céréale, vide.
Un silence pesa dans la pièce pendant quelques secondes jusqu'à ce que papy Slendy arrive avec ses trois proxys. Ils me regardèrent intensément. Toby m'observait avec son grand sourire de crétin, et Masky, m'enfin.. je ne sais pas puisqu'il porte un masque. Mais je suis sûre qu'il a une tête de dépressif, comme d'habitude. Hoodie, la même chose j'image.

- Alya, me dit le grand homme, l'entraînement de la semaine dernière a été interrompu par ces fils de p-, par les creepyhunters, je veux dire. Mais puisque que... quand tu es sorti du manoir et que tu as tué ces deux creepyhunters qui sont d'ailleurs l'uns des plus fort de leur armée, j'ai décidé que ces meurtres seront une preuve que tu peux nous rejoindre. Je te déclare officiellement creepypasta.

Je souriai bêtement devant cette révélation et Jane me sauta au coup.

- Je suis si heureuse po-...

D'un coup, venant de nul part, un clown sauvage s'accrocha à mon dos.

- AHHH SU-SUCRRREEUH !!! OH MY FUCKING PONEY, dit-il en chialant, TU VAS DEVENIR CREEPYPASTA, AHH C'EST TELLEMENT ÉMOUVANT *SNIF* !!

Ensuite, une petite fille sauvage arriva en sautant sur mes genoux.

- Hihi, puisque tu vas rester ici pour toujours, tu vas pouvoir jouer avec moi à la poupée ! Dit Sally en me montrant son nounours en peluche.

Une personne arriva non pas dans mes bras non mais en face de moi. Il s'assit calmement en croquant dans un rein, ce qui me donna la nausée.

- Content pour toi, marmonna le cannibale, j'espère que tu te plairas chez nous.

J'essaya de contenir mon étonnement, et lui souria bizarrement, toujours ce goût de gerber sur sa gueule. Je crois qu'un extra-terrestre a voler le corps de Eyeless. Et c'est au tour de Smile au côté de son maître, Jeff, d'entrer dans la pièce. Le chien aboya joyeusement en m'apercevant et courra soudainement dans ma direction. Sans m'y attendre, les autres me lâcherent et le truc poilu me sauta dessus, me faisant tomber de ma chaise. Mon dos cogna vivement le sol, mais ce qui me fit le plus mal était le poids de Smile sur mon ventre blessé. Je lâcha un aïe avant que l'animal me lèche avec sa grosse langue baveuse partout sur mon visage. Beurk, c'est dégueulasse. Je n'arrive même plus à respirer.

- Puisque tu restes ici, s'exclama-t-il, on va pouvoir jouer à la balle, aller tuer les humains ensemble, ah et tu pourras me flatter le bedon !

- Okay, je jouerais avec toi seulement si tu t'enlèves de moi, maintenant, dis-je étouffé.

Il recula en couinant, et je me relevai en grimaçant. Jeff, ayant vu la scène, se précipita devant moi, me proposant sa main. Je la pris, ne trouvant pas que c'est le bon moment pour lui faire un vent. Il me releva d'un coup et nos visages se rencontra étant espacés de quelques centimètres. Mes joues virent au rouge et je me recula rapidement d'une bonne distance. J'observai autour de moi et je souriai une nouvelle fois bêtement. J'ai enfin trouvé une vraie famille, des personnes qui m'aiment pour ce que je suis. Plus de cauchemars. Mais bien sûr, il faut toujours que quelque chose gâche tout.
Et cette chose, c'est moi. Vous ne saviez pas à quel point je vais détruire mon histoire.