Carl ne me quitte pas du regard et tremble de peur. Xéanir pendant ce temps est postée devant la porte les bras croisés et le regard criminel. Carl attrape ma main et me supplie du regard. Ses sourcils se collent presque. Je le lâche en posant mon index sur mes lèvres, pour lui faire signe de se taire. Il acquiert sans plus parler. Je tire la chaise blanche en plastique qui se trouve au chevet de son lit pour prendre place, et lui expliquer pourquoi on se trouvait là devant lui.
- Carl ! Ne t'inquiète surtout pas. Elle vient en paix. On voulait juste que tu lui rendes un immense et grand service. Je commence.
- Euh... et c'est quoi comme service? Tu sais au moins que je suis paralysé du pied gauche pour un long moment par sa faute
- Non je ne savais pas. Mais je suis sur et certain que tu iras mieux. Et en plus tu feras sans doute une rééducation; pas vrai?
- Si. Mais avant que tu ne continue, je veux que cette fille sorte de cette chambre! Ordonne-t-il.
- Elle...
- Je m'en vais. Mais dépêchez-vous. De toute manière je déteste les hopitaux. Elle ouvre la porte et sort de la chambre.
- Alors Ash, tu veux quoi? M'interroge-t-il.- C'est à propos de Xéanir mon pote.
- Je ne veux rien savoir de cette folle furieuse, anormale et conne. Se déchaîne-t-il en pointant la porte de la main.
- Calme toi Carl. Et écoute moi! J'exige.
- Parle.
- Eh bien... tu pourrais garder la cause de cet accident sécrète? Et ne surtout pas en parler au Grands Chercheurs?
- Qu'es-ce qui te prend Ash? Tu as réellement vu dans quel état je me trouve? Déclare-t-il de mauvaise humeur.
- Carl, écoute ce que j'ai à te dire. Xéanir n'est pas une... comment tu as dit déjà?
- Bombasse
- Exactement. Elle est sortie du portail qu'on a créé. J'explique en me levant de la chaise.
- Comment ça? Continue! S'exclame-t-il.
- Quand tu es allé chercher les sandwiches tu t'en souviens?
- Évidemment.
- Eh bien, elle est sortie du portail spatial qu'on a inventé. Elle a surgit de nul part. Et on avait à peine commencé à parler, puis tu as débarqué. Et tu lui as un peu, non en fait, tu lui a carrément manqué du respect. Et c'est pourquoi elle a eu ce comportement agressif envers toi. Elle est très... comment pourrais-je le dire... différente.
- Je comprends, mais pas tout à fait. Pourquoi me poignardé ainsi la cuisse. Elle si sensible que ça?
- Je dirai même tout le contraire. Mais tu l'as provoqué pour ainsi dire. Tu l'as prise pour une prostituée. Et d'après ma petite observation, elle aime se faire implorer. Si tu avais au moins cette minuscule aptitude à respecter les femmes, tu n'en serais pas là aujourd'hui. Et en plus elle se sentait peut-être en danger. Et qui sait? Si tu étais à sa place tu allais sûrement faire pareil te connaissant.
Il laisse passer un petit sourire. Tant mieux.
- Okay. Pour cette fois je ne dirai rien ni à la police, ni aux médecins, ni aux Grands Chercheurs. Tu as ma parole. Dit-il
- Merci tu es le meilleur. Je soupire et passant mes mèches de cheveux derrière.
- Une dernière chose. M'interpelle-t-il.
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We Are The Same
FantasiXéanir est son nom. La mort est sa passion. Les sentiments ses ennemis. Son destin est déjà écrit ainsi. Vivre éternellement depuis des siècles telle une pierre qui ressent sur elle toutes les saisons chaque année de la même façon, sans vouloir ni...