Day off

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En me réveillant, je senti un poids énorme sur moi, des cheveux chatouillants ma poitrine et un souffle dans mon cou. Il était donc resté. D'un côté ça me rassurais un peu, mais d'un autre j'étais toujours remontée comme un coucou suisse et je dois avouer que la jalousie que j'ai éprouvé hier, je ne l'avais jamais éprouvée pour personne. J'étais jalouse, comme toute les filles me direz-vous, mais j'avais une certaine confiance envers mes anciens petits-amis, je n'étais pas naïve, mais je savais que si on me trompais ou autre, je le sentirais. C'est d'ailleurs ce qu'il s'est passé avec Tom et mon premier petit ami à la fac. C'est pour ça que je n'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai été comme ça hier soir. C'est tout de même son ex, la mère de sa fille, son premier amour... Je me détacha du corps accroché au miens et attrapa mes clopes sur la petite commode avant d'ouvrir avec précaution la baie vitrée. Vu la hauteur du soleil, il ne devait pas être plus de six ou sept heure du matin. Appuyée sur le garde fou, j'avalais puis recrachais l'amère fumée, repensant une nouvelle fois à hier. J'ai vraiment merdé. Mais est-ce que cela ne prouvait pas tout simplement que j'étais beaucoup plus attaché que ce que je voulais bien croire ? Me prendre la tête sans avoir bu de café n'est vraiment pas une bonne chose chez moi. Je jeta ma clope dans le cendrier et retourna me coucher.

- Tu sens la clope Ana. - Il avait dis ça avant même que je ne replonge dans les draps. Il se replaça de la même façon que lorsque que je me réveilla et déposa de petits baisers sur ma clavicule droite. - Me refais jamais un coup comme ça ma puce, sinon je t'accroche à moi et tu viendras sur le terrain jouer.
- Tu as conscience que si tu fais ça tu n'auras juste aucune occasion de jouer le match ?
- J'en ai rien à foutre.
- Et tu penses que mon frère accepteras peut-être ?
- Il n'aura pas le choix bébé.

Je resta silencieuse quelques instants. Ça me faisais encore bizarre de l'entendre m'appeler comme ça.

- Tu m'étouffe un peu Antoine.
- Hum bah je resterai comme ça, sinon je sais que tu vas t'en aller encore. - Il resserra sa prise sur moi et je dû me débattre pour sortir de ses bras. -
- T'es encombrant comme mec, t'en a conscience au moins ?
- Ouais.

Je me leva et appela la réception pour commander un café

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Je me leva et appela la réception pour commander un café. Je sortis mon mac de mon sac et me remis dans le lit en tailleur. Je rassembla les quelques feuilles que j'avais laissé traîner hier et commença le dossier pour une entreprise d'événementiel qui voulait se lancer dans l'organisation de mariage alors qu'il était spécialisé dans les enterrements de vie de jeune fille et de mec. J'ai déjà travaillé avec leur filiale française à Paris et c'est pour ça que Luis m'a filé le dossier sachant que je connaissait déjà la boite. Dix minutes plus tard, un réceptionniste apporta un chariot plein de toutes sortes de nourritures et d'une cafetière fumante. Je remercia l'homme qui était entré dans la chambre et avait remarqué l'espèce de truc affalé sur le ventre dans le lit. Je me servie une grande tasse de café et me mis sur la terrasse. Je ralluma une cigarette.


Deux heures plus tard, j'étais lavée et habillée. Antoine est partit y a un peu plus d'une demie heure, tandis que moi je m'apprête à partir rejoindre mes parents. Mon dossier était lui aussi prêt à être envoyé à Luis. Jenny m'attendait depuis une dizaine de minutes, jouant avec ma nièce sur le lit. Je sorti de la salle de bain et attrapa mes chaussures, regrettant mes baskets.

Une histoire incertaine - Antoine Griezmann (Slow update)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant