VI - Naissance.

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[LAISSEZ DES COM MES ENFANTS]

L'esprit très flou, il essayait tant bien que mal à remettre ses idées en place, mais il n'avait même pas des souvenirs d'avant ceci, même son passé lointain était peu clair.

《Où suis-je? C'est qui luit avec ces yeux verts là? Il me dit quelque chose en plus... Mais merde, qu'est-ce que j'ai à la fin? 》 Petit à petit, il reprit ses esprits mais son corps ne changeait pas, il se sentait lourd.

Encore dans l'incapacité de bouger ne serait-ce qu'un petit doigt, il ne fit que répondre, un peu maladroitement et inutilement.

-"Fermes là, fermes là..." Chuchota t'il presque.

À peine il n'eut le temps d'en prononcer un troisième qu'une vague de sang déferla en dehors de sa bouche. C'est à ce moment qu'il arriva à bouger, il bascula d'un côté faisant quelques pas avant d'atterrir sur le mur le plus près. Quant à Ozan, il souriait grandement et ne perdit pas de temps pour aller porter secours à sa toute nouvelle création.

-"Là... Ce n'est rien, c'est normal. Ne paniques pas, tu emmêles tes branchements..." Dit-il calmement, tenant Nezu d'un bras, de son bras robotique plutôt, le chauve ne sentait rien à cette partie et n'avait donc rien remarqué, déjà assez embrouiller par tout.

-"Mes... Quoi?" Il leva la tête vers Ozan, le fixant. Il avait repris du poil de la bête malgré ses immenses cernes et son crâne chauve. D'ailleurs, son œil était resté de la même couleur.

Ne sentant pas ses jambes alors qu'il était debout, il baissa lentement son regard, peu confiant, sur le bas de son corps.
Ses jambes, ses deux jambes, toutes les deux grises. Des prothèses? Mais pour quelle raison? Qu'avait-il subi? Il ne se rappelait de rien. Du tout.
Petit à petit, son visage se décomposa, voyant alors son nouveau corps, son corps robotisé, ses jambes et son bras. Son souffle s'accéléra, tremblotant par la suite. Les battements de son cœur devenant de plus en plus irrégulier, on aurait pu croire qu'il allait perdre conscience à force.

-"C'est... C'est quoi ça? Je rêve? Dis-moi-toi au lieu de me regarder! D'ailleurs, t'es qui?"

Sans le vouloir, il l'attrapa par le col de sa chemise blanche à rayure, il avait une force, une très bonne force pour quelqu'un qui dormait debout il y a encore quelques minutes. Son regard était méprisant et impressionnant, avec cet œil noir qui pouvait refroidir n'importe qui.

Ozan ne changeait pas d'expression, non, il souriait. À croire qu'il en faisait exprès. Il était plus grand que Nezu, de quelques centimètres, il n'était donc pas vraiment déstabilisé par son attaque.

-"Ton œil à l'air de bien marcher à ce que je vois, il faudra savoir le contrôler si tu veux une petite place dans cette société, mon beau..." Soupira-t-il, posant sa main sur sa joue, près de son œil concerné.

Par réflexe, il enleva tout de suite ses mains de son col et recula, totalement perdu.

-"Mon œil? Qu'est-ce qu'il a mon œil?"

Petit à petit, le noir se fit remplacer par du blanc et le bleu de la pupille par du blanc tirant sur du gris, sans iris. C'était bel et bien un œil de verre dans lequel, la vision était possible.
Pendant le changement, Nezu put sentir comme un léger picotement à la paupière et mit directement sa main sur son visage, surpris par cette sensation.

-"Toi... Qu'est-ce que tu as fais de moi, putain?" Il était vraiment agressif.

Le médecin ne répondit rien, et baissa la tête vers le socle où Nezu s'est réveillé.
Après toute cette agitation, le chauve avait bien du mal à garder tout pour lui.

-"Réponds... Réponds-moi, bordel! C'est toi qui m'as fait devenir ça, dis-moi que j'hallucine !"

Il montrait son corps, soulevant légèrement son drap pour mieux montrer sa jambe. Encore et toujours perdu.

-"C'est bien moi, je n'ai fait que continuer ce qui était commencé. Je m'en excuse déjà d'avoir brisé tes rêves et d'avoir déjà tracé ton avenir."

Il alla vers la sortie posant sa main sur la poignée.

-"Ne t'inquiète pas, tu seras le meilleur.. Je te laisse te faire connaissance.."

Puis il sortit de la pièce, sans aucune pression, le laissant en plan.

¤Ozan_

Il partit dans une pièce, juste à côté de celle où Nezu se trouver. De là, il voyait ce qu'il se passait dans celle voisine, il y avait une fenêtre invisible à l'œil de Nezu.
Il regardait fixement, chacun de ses gestes.

-"Leiko.. Voici, ton nouveau supérieur. Le cher Nezu Taïka, expérience n.03."

D'etranges pas dans l'ombre se firent entendre, c'était Leiko, vêtue d'une tenue militaire. Elle resta derrière le fauteuil d'Ozan.
Elle ne répondit pas, et regardait droit devant elle, vers Nezu.

Nezu observait chaque partie de son corps, examinant tout. Du bout de ses doigts, il caressa l'armature de son bras, c'était froid et tellement étrange de ne rien sentir.
Il répétait sans cesse des phrases incompréhensibles, par moments, on comprenait "ce n'est pas vrai"... "Je rêve...".
Il venait de remarquer comment il était habillé, et direct, il enleva le seul tissu de son corps. Il n'avait d'ailleurs pas remarqué ses deux longues plaques dans le dos, il n'avait l'air de rien sentir.
Le chauve passa ses fins doigts sur son coup et remarqua qu'il était suturé, jusqu'au milieu de la cage thoraxic.

Puis son regard descendit encore, il était encore plus maigre qu'avant on voyait ses côtes. Ses yeux se baissèrent encore et là, ils s'écarquillèrent à la vue de son entre jambes.
Il n'avait plus rien.

"Oh Nan... Pas à ce point quand même..." Dit il en se regardant.

-"Ah oui... Excuse-moi pour ce détail... J'espère que tu'as eu le temps de t'en servir une fois..." Lança Ozan, sa tête posait sur sa main.

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BONSOIR.

Ui.. J'étais tellement pressée d'écrire ce moment où Nezu voyait qu'il n'avait plus rien, mdrrr, je dessinerais une planche pour cette partie, c'draule.

BON. OUI. PARDON. JE SUIS LENTE.
Mais sachez que mes notes sont remplit par cette histoire et certaines parties sont complète, j'peux plus rien mettre. Réjouissez-vous, cette histoire, je ne l'a laisserais jamais tomber.

•Artificial Alpha•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant