CHAPITRE 18

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Quand ensuite nous rentrions à la maison, les enfants enfilèrent rapidement leur tenue de travail. Je dus ajuster un peu celui de Sophie, mais ils étaient trop mignons tous les trois. On recouvrit le sol avec du plastique et je couvrais tout le reste pendant qu'ils ouvraient la peinture. Je savais qu'on allait avoir des soucis, mais peu importait.

Ethan et Léo s'amusaient beaucoup, ils étaient couverts de peinture, mais au moins ils mirent la majorité sur les murs. Je fus surprise de découvrir qu'ils avaient fait un travail exceptionnel un fois que je leur avais conseillé de prendre leur temps. Sophie était assise sur mes épaules pour atteindre les endroits les plus hauts. Elle nous éclaboussait, je savais que ça prendrait du temps pour enlever toute cette peinture de leur peau, mais au moins, il s'amusait.

- Je crois qu'on a passé une bonne journée. Annonçais je un peu plus tard. 

Je me retournais et regardais les enfants assis sur le plastique, peignant des images sur leur bleu de travail. Ca ne m'étonnait pas que ça m'ait pris autant de temps. Ceux qui devaient m'aider m'avaient abandonnés.

- Je ressemble à un Oompa Loompa, dit Ethan, en regardait ses mains orange. (Ils sont dans Charlie et la chocolaterie)

Je ris parce qu'il n'avait pas tort.

- Enlevez vos tabliers et essayez de vous enlever un maximum de peinture. Je vous emmener ensuite l'extérieur pour vous baigner avec le tuyau d'arrosage.

Je remerciais qu'Edward ait eut l'intelligence d'emmener plus d'un vêtement de rechange. Je les suivis avec une serpillière pour essuyer les traces de peintures qu'ils laissaient.

Les enfants s'amusèrent autant en se baignant, autant qu'ils l'avaient fait en peignant. Ethan et Sophie m'affirmèrent qu'ils ne s'étaient jamais baignés comme ça. Et moi, j'avais du savon partout.

- Qu'est ce que tu es en train de faire à mes enfants ?

Je me congelais en entendant cette voix veloutée. J'avais oubliée de l'avoir donné une clé.

- On est en train de se faire arrosé! S'exclama Sophie.

Je me tournais et lui souriais.

- Vraiment, Cullen, comment veux tu que tes enfants grandissent sans jamais avoir pris un bon bain dehors ? C'est inconcevable.

- Ils sont oranges. Me répondit il. Tu n'avais pas mentis avec ton avertissement hier soir.

-Non, fis je en secouant la tête. On a peint la salle de jeu. Et Maintenant que tu es là, prend le savon et viens m'aider.

Il remonta les manches de sa chemise et se mit au travail. Ethan et Léo s'amusèrent lorsqu'il se mit à leur frotter la tête comme s'ils étaient ses animaux de compagnie ou quelque chose comme ça. Je pris une serviette et enroulais Sophie dedans. Ensuite les garçons arrivèrent en claquant des dents, donc je les enveloppais aussi. Edward décida que ce serait lui qui préparerait le dîner tandis que nous nous changions.

Quand je revins dans la cuisine, Ethan était en train de raconter sa journée à son père.

- Bella a mit Sophie sur ses épaules pour atteindre le plafond. C'est comme ça qu'elle s'est couverte de peinture. Tu dois venir voir papa. Bella dit que Léo et moi avons fait du bon boulot.

La sonnette retentit et je cessais de les écouter. J'étais pleine de crainte en songeant à quel voisin j'allais devoir affronter. J'espérais que Tanya n'avait pas vu la voiture d'Edward et ne s'était pas auto-invitée. J'ouvris la porte sir un Jacob Black en uniforme et furieux.

- Hey, fis je, préoccupée, je ne l'avais jamais vu en colère. Qu'est ce qui se passe ?

- J'ai trouvé quelqu'un en train de roder autour de ta maison. Elle dit te connaître.

Me répondit il en cherchant à coté de lui pour approcher le rôdeur pour que je puisse le voir.

- Ca te dit quelqu'un chose ?

Je savais exactement de qui il s'agissait.

- Je t'avais dit qu'on t'arrêtera si tu t'approches d'ici.

Apparemment mon avertissement était arrivé aux oreilles d'un sourd.

- Moi aussi je suis heureuse de te voir sissy (ça veut dire poule mouillée, en anglais).Répondit la fille sauvage avec un sourire infect.

- Sissy? Lâchais je en même temps que Jacob et Edward. 

Tiens, je ne m'étais même pas rendue compte de la présence d'Edward derrière moi.

Léo descendit en courant les escaliers. Ses yeux s'agrandirent en voyant qui se trouvait à la porte.

- Tata Nessie !

- Leonardo ! Cria t-elle, imitant son ton enthousiaste. Je t'embrasserais bien, mais cet officier a ressenti la nécessité de me menotter. Un peu d'aide ne me fera pas de mal Bella.

- Jack, tu peux la lâcher. Cette...

Je fis une pause, cherchant le bon mot.

- Jeune demoiselle est ma petite soeur, Renesmée, 'Nessie' Dwyer. Notre mère avait certainement du être droguée au moment où elle lui a donné ce nom.

Elle me sourit malicieusement.

- On, ne peut pas tout avoir des noms distingués comme Isabella.

- Isabella ? Répéta le duo d'hommes en même temps. 

Cette situation donnait la chair de poule.

- Qu'est ce que tu fais ici Ness ? Tu ne devrais pas être en réhabilitation ?

Avec Phil et maman tout le temps en voyage, Nessie avait aquérit de mauvaises habitudes. La demoiselle était un problème ambulant.

- Je suis clean.

Annonça t-elle pendant que Jacob l'enlevais les menottes à contre cœur. Je me demandais ce qu'elle avait du le faire pour ne pas l'apprécier.

- J'ai besoin d'un endroit où crécher quelques jours, le temps que j'me trouve une chambre, je vais à la fac.

Je gémis. J'aimais ma sœur. Mais elle voyageait dans le train de la folie et il y avait toujours de nouveaux passagers avec elle.

Bella SwanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant