CHAPITRE 1

1.9K 56 5
                                    

Je regardais le chariot de courses plein a craqué que je poussais dans le supermarché. Et dire que je n'était venu que pour acheter une brique de lait ! Je savais très bien qui était le responsable de tout ça!

- Leonardo Swan, ramène ton petit cul ici !

Une petite vieille eut un hoquet interloqué de mon langage.

- Désolé...

Un petit garçon au cheveu café clair venait vers moi, avec autant de boîtes de céréales que ses bras lui permettaient de porter. Ce petit garçon était mon petit trésor de 7ans. Je ne savais pas comment, mais il réussit à trouver un moyen de faire entrer les boîtes dans le chariot et me sourit.

- C'est bon, j'ai tout ce que j'avais sur ma liste. On peut y aller.

- Et je peux voir cette liste ?

Répondis-je, en tendant une main vers lui, tandis que de l'autre je tenais le chariot.

- Maman, il tapota sur ses tempes et ajouta comme si c'était évident: tout est là !

- Maudit petit je sait tout !

Grommelais-je.

Il tendit sa main, bougeant les doigts. Je me renfrogne et sorti un billet d'un dollar de ma poche pour le payer. Nous avions une règle qui consistait à ne pas dire d'insultes, et c'était entrain de le rendre riche.

- Merci maman !

Fit il, tout content.

- Ouais ouais...

Répondis-je. Le son aigu d'un enfant en train de pleurer attira notre attention.

- Allons y

Annonçais-je, en poussant le chariot vers les files d'attentes des caisses. A peine étions nous arrivés à la fin d'une de ces files que quelqu'un heurta son chariot contre le mien.

- Tu pourrais regarder ou tu vas ?

La salope le cria suffisamment fort pour se faire entendre par-dessus les cris de la petite fille assise dans son chariot.

- Regarder où je vais...

Je fis mine de réfléchir et répond;

- Oh ! Mon Dieu ! En voilà une idée géniale ! Merci !

Au lieu de chercher à l'insulter, le sarcasme ne me coûtait rien.

- Allons y Léo.

- Pardon !

La femme semblait vraiment offensée. Elle commença à m'insulta d'une voix tellement haut perché que même les chiens dehors airaient pu l'entendre.

Je roulais les yeux et continuais à avancer, mais mon petit bout paraissait avoir d'autres idées. Il s'avança vers le chariot de la femme et offrit une sucrerie à la petite fille qui pleurait. Il en avait toujours une ou deux sur lui.

- Ne pleure pas s'il te plaît.

Elle s'arrêta, ses lèvres tremblotaient un petit peu quand elle prit le bonbon. Mon fils avait de supers pouvoirs.

- Allé viens Léo.

Dis-je tendrement. Cette fois-ci il me suivit.

- Tu es un très gentil garçon tu sais ?

Ajoutais-je, en lui ébouriffant les cheveux.

- Et maintenant aides moi à vidé ce chariot tu veux ?

Bella SwanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant