CHAPITRE 5

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Je regarde la liste en râlent.

- Mais où diable se trouvent les chevilles ? Bougonnais-je en regardant la liste.

- Allée n°3. Me répondit quelqu'un. Je me retournais pour voir qu'il s'agissait d'un beau blond, debout derrière moi, affichant un air contrit.

- Pardon, c'était pas mon intention d'écouter.

- Dis moi où je peux trouver une scie Japonaise? Et je te pardonnerais généreusement. Répondis je.

- Allée 6. Il me sourit. Tu semble avoir un projet sérieux, si je me fis à ce dont tu as besoin. Fit il en m'indiquant la ridicule quantité de chose qui se trouvait dans mon chariot.

- Mon fils insiste pour qu'on construise une maison dans l'arbre. Je ne sais pas comment il arrive à me demander ce genre de choses. Confessais je. Ensuite, je lui tendis la main.

- Bella Swan.

Ses yeux s'écarquillèrent. Ca ne disait rien de bon...

- Comme Bella Swan, l'infâme kidnappeuse ?

Je fermais les yeux en les rouvrant pour le répondre.

- Pour ma défense, je leur ai gracieusement donné de la glace et je les ai ramené.

- Je le sais. Ria t-il. Je suis Jasper Cullen l'oncle de Sophie et d'Ethan, Edward est ici aussi, quelque part...

- Edward ? Le père en colère ? Merci de m'avoir prévenu ce fut un plaisir de te connaître.

Je commençais à pousser mon chariot le plus vite possible, et je m'aperçus qu'il était plus lourd que ce dont il avait l'air.

- Le plaisir était pour moi, fit Jasper avant que je m'en aille. Il était en train de se payer ma tête, ma tentative de fuite prit une fin tragique.

- Maman !

Et voici Léo, debout devant un chariot rempli de bois, poussé par Edward Cullen en personne.

- Merde.

Léo gloussa et tendit la main, je me renfrognais mais lui donnais un dollar.

- Bella, dit Edward, interrompant un moment parfaitement embarrassant.

- Je n'ai pas eu l'opportunité de m'excuser de ma conduite d'hier, a vrai dire je suis heureux que tu te sois arrêté pour t'occuper de mes enfants. La commissure de ses lèvres se leva. Même si tu les as kidnappé.

Aaaargh ! Je savais qu'il allait dire ça.

- Pas la peine de me le rappeler, allons y Léo.

Je pris les chariots, pensant pouvoir les pousser tous les deux. Rien ne semblait vouloir aller comme je le souhaitais. Le chariot de bois ne bougea pas d'un pouce.

- Avec ta permission. Offrit Edward, passant à coté de moi pour pousser le traître de chariot avec une facilité déconcertante. Je le suivis en poussant l'autre.

- Tu n'as pas besoin de faire ça, je pourrais revenir le chercher, c'est pas sorcier.

- Ne sois pas absurde, répliqua t-il. Je te dois bien ça, il le poussa directement vers la caisse, avec moi sur les talons, irritée.

- Tu n'es pas très douée pour éviter les gens. Dit Jasper, apparaissant à coté de moi, jetant des trucs dans mon chariot.

- Tu as oublié les chevilles et la scie.

- Merci, Bougonnais je.

- C'est un plaisir. Souria t-il. Et maintenant, si tu nous laissais, nous, les hommes, s'occuper de ça.

Avant que je ne m'en rende compte, je suivais Edward et Jasper jusqu'à ma camionnette pour y ranger mes achats. Ils laissèrent Léo les aider, mais moi je fus écartée pour les laisser se charger de ce qu'ils appelaient une affaire d'hommes. Quelles stupidités. Ce serait moi qui allait construire cette stupide cabane, du moins essayerais, de toutes façons.

- C'est prêt. Annonça Edward, fermant le coffre. Passe une bonne journée, Bella. Il ébouriffa les cheveux de Léo et s'éloigna avec Jasper sans se presser. Incroyable.

Léo bavassa, excité, pendant toooouuut le trajet. Ca ne fut pas très compliqué de retirer toutes les courses. Vous voyez. J'étais parfaitement capable de faire ce genre de choses sans l'aide d'un homme. Mais nous décidions d'attendre avant de commencer la construction, et de la repousser au jour suivant, optant plutôt pour une balade au parc.

Je pris quelques bonbons et une couverture pendant que Léo allait chercher le frisbee et nos patins à roulettes. Le parc ne se trouvait pas très loin, nous y arrivions donc rapidement. C'était un lieu agréable, avec des pistes pour faire du vélo, un étang, une aire de jeu. Il y avait plusieurs autres enfants, Léo était parti à leur rencontre tandis que j'étendais la couverture Et ouvrais un bon livre. Je me plongeais tellement dans la lecture que je n'entendis même pas mon fils revenir.

- Maman ! Regarde qui j'ai trouvé !

Après avoir marqué la page, pour lever le regard. Le mini moi d'Edward était debout à coté de Léo.

- Salut Ethan !

- Salut Bella, répondit il, un peu timide.

- Maman, tu dois encore venir au secours d'Ethan et de Sophie ! Leur baby-sitter fait peur ! Dit Léo. Ethan acquiesça, l'appuyant.

Je me redressais, posant le livre à coté de moi.

- Qu'est ce que vous voulez dire par elle fait peur ?

- Elle essaie de nous plaire pour pouvoir sortir avec notre papa et elle insiste pour que Sophie l'appelle maman. S'il te plait, nous pourrions partir avec toi ?

Il était en train de me tuer.

- Les garçons, soupirais je. Je suis désolé, mais je ne peux pas vous emmener seulement parce qu'elle ne vous plait pas. Leurs moues me firent sentir encore pire.

- Ecoute, je te promets d'appeler ton père dans un instant pour voir s'il peut venir, ok ?

Ethan acquiesça, tristement.

- Ok. Fit il, à contre cœur.

Je ne pouvais pas supporter plus.

- Léo, vas ranger tes affaires dans la voiture, pendant que je vais aux toilettes. On doit rentrer pour que je nous fasse à manger ce soir.

- C'est bon maman. Répondit il en regardant ses pieds.

Bella SwanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant