Children .

childhood 7.

La brume de l'hiver revenait couvrir les sols gelés par le verglas.
Notre petit Taehyung regardant le temps qu'il faisait dehors, l'inquiétude l'habitait.

Depuis l'apparition et l'altércation qu'il avait eu avec le brun devant la cour qui séparait leurs deux demeures; il ne l'avait pas revu.
Pas même à sa fenêtre aux heures habituelles.
Les nuits longues d'hiver ne faisaient que rallonger l'ennui, l'attente insoutenable n'arrangeaient pas le manque d'espoir et les doutes qui semplifiaient du aux paroles que sa mère lui avait dit.
Le petit blond ne pensait pas revoir le brun d'aussi tôt.

Et aujourd'hui pourtant...

Il posait ses deux mains en forme de loupe sur les carreaux de la fenêtre fraîche de sa cuisine.

Tout lui semblait triste et froid comme la première impression qu'il avait eu du bambin ténébreux.

La maison grisâtre, vide de vie, pourtant  semblait toujours avoir les volets ouverts.

Le sol pleureur était le seul à bouger dans le champ de vision du jeune homme.
Les fleurs mortes et fanées baignaient dans la gadoue sur le ponton de la grande porte où l'enfant avait disparu la dernière fois.

《 est-ce qu'au moins il y a le chauffage à l'intérieur de cette grande maison. 》

Taehyung ne pouvait penser autrement que par lui même.
"Je ne crois que ce que je vois "

Si il avait vu cette enfant, c'est qu'il existait bel et bien, peut importe ce que lui disaient ses parents.

Taehyung se retourna, la chaleur agréable du bois dans la cheminée constratait avec tout ce qu'il allait bravir pour le retrouver.

Du vent pour un adulte, une tempête pour un enfant.

Alors son envie le poussa discrètement vers le porte manteau, il enfila son fidèle anorack jaune assorties à ses bottes en caoutchouc, discrètement il ouvrit la porte.... et ...

C'était sans oublier, Joe.

-Joe! Reviens ici! Joe ! Non!

Le chien l'avait dépassé, filant à toute vitesse vers l'endroit désiré du blond.

-Attends moi! Pas ici! STOP!

Taehyung lui courrait après et en quelques pas, essoufflé;
Il se retrouva au pied du sol pleureur.

Le vieux Cocker toujours entrain d'aboyer , la truffe pointant les branches de l'arbre courbé; un petit chaton apeuré si trouvait.

Lorsque le blondinet allait grimper dans l'arbre une prise sur sa chemise déjà en hauteur, appuyé sur une branche pour récupérer le chaton le fit crier et il manqua même de tomber.

-Joe ? Toi !toi! Tu..

Pensant que le chien lui avait mordu la cheville, il avait failli abîmer le doux visage du beau brun.
Perdu dans ses pensées, il ne pût que sourire face à la joie que lui procuré la présence du garçon.

Il n'allait pas lui échapper cette fois-ci.