Children .

Children 8.

Le châtain n'arrivait pas à cacher sa surprise face à la petite mine triste du noireau qui se trouvait entrain de tenir le bas de son pantalon au-dessus de ses bottes en caoutchouc.  Joe se tenait derrière le brun en remuant la queue, mais il n'aboyait plus. Taehyung se concentra sur le chaton pour qu'il arrête de miauler, il l'attrapa par le ventre pour le coller contre le sien et descendre de cet arbre en s'appuyant même sur l'épaule du petit garçon qui était resté au-près de lui.

Des que le châtain posa un pied sur le sol, le brun s'empressa de lui indiquer sa maison, en lui faisant signe à l'aide de sa main, de le suivre à l'intérieur. Taehyung pensa qu'il allait s'uriner dessus à l'instant même où il se retrouva sur le pas de la porte, qu'il voulait tant franchir auparavant, mais toutes ses histoires de fantômes lui était revenus subitement en pleine figure. 

Il couru le plus vite possible pour agripper le tee-shirt du brun, " si je ne suis pas tout seul, Il me défendra" Pensa-t'il. 

Le brun referma la porte derrière-lui, regardant de ses orbes noirs aux paupières violacées notre petit Taehyung qui tournoyait sur lui même portant un regard espanté sur chaque recoins de la maison qu'il ne pensait en aucun cas dans cet état-là.

La pièce qui était censée être conviviale était vide de meuble, une armoire ancienne qui broquait une porte condamnée, un piano poussiéreux en face d'un grand escalier en colimaçon, rien d'autre.

Le petit garçon indifférent attrapa les petits doigts de Taehyung pour les enlacer avec les siens. Taehyung eu une bouille triste en sentant sa main glacée. Il donna de force le chaton, pour pouvoir retirer son anorak jaune et lui poser sur le dos, en faisant un petit nœud autour du maigre cou du pâlichon pour qu'il est moins froid. 

Le brun à la peau opaline le remercia d'un sourire aussi triste que Taehyung, et poursuivi son chemin montant une à une les marches des escaliers, en jetant de temps à autres quelques coups d'œil vers le châtain pour voir si il le suivait toujours. Aucuns mots n'avaient été prononcés, juste des regards et des touchés.