Le reflet de ton âme - Zerano (Collab)

CHAPITRE XXXII

Il dort. Ok. Ça va être plus simple...
Je le regarde longuement, sans essayer de voir Emma, juste lui.
C'est dur... Mais je sais que je peux y arriver. J'ai pas le choix de toute façon.
Je peux pas l'abandonner... J'ai peut-être brisé complètement sa carrière, dans le stream comme à LPAT, je ne peut pas l'abandonner.
Je m'empresse de sortir mon téléphone pour supprimer mon tweet, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.
Puis je me lève et vais chercher de quoi soigner ses mains avant de revenir.
Verse doucement l'alcool sur le coton avant de le passer sur toutes les coupures pour les désinfecter. Je l'entends gémir de douleur mais continu. Puis bande doucement sa main, avant de passer à la deuxième.
Puis je le porte doucement dans sa chambre, comme je l'ai porté hier.
Sauf que là j'ai conscience de qui il est, et c'est se qui m'empêche de me glisser à côté de lui. Mais je ne peut pas l'abandonner alors je m'assois à côté de son lit et contemple doucement son visage dans la pénombre. Ce n'est pas Emma. Ça ne le sera jamais.
Je souffle doucement.
Aimer Emma, l'aimer lui... C'est pareil.
Je m'en persuade en veillant sur lui dans son sommeil.
C'est pareil... Plus facile à dire qu'à penser sincèrement...
Et si en plus on doit vraiment... Comment pourrais-je baiser avec lui putain ?!
Calme toi Adrien.
Tranquille.
La chatte à Emma ou le cul de Thomas c'est pareil.
Tu voulais tester la sodomie.
T'aura plus vraiment le choix...
En priant pour qu'il ne soit pas actif.
Aller arrête de stresser, vous êtes même pas en couple.
On s'aime tout les deux mais on est pas en couple...
Pas encore oui...
Putain.
Tu pensera à ça au moment venu.
Et c'est pas maintenant.
Je me concentrais à nouveau sur son corps, dont la fine couverture révélait les courbe indéniablement masculine, même si de loin on aurait pu douter.
Comment avais-je pu être aveugle à se point...
Je vis son visage se crisper dans son sommeil et vint très légèrement déposé un baiser sur ses lèvres.
Ça sembla l'aider... Enfin je crois...
Je calmais difficilement mon cœur qui me semblait vouloir sortir de ma poitrine.
Je restais assis par terre de longues heures durant, détaillant le moindre de ses traits faiblement distinguable dans l'obscurité.
Ça respiration calme me berçait et je fini par piquer du nez sur les couvertures.
Je ne voulais pas me réveiller courbaturé... Je pouvais aller sur le canapé... Ou monter sur ce lit que je me souvenais confortable...
Le choix fut vite fait et je fini par me glisser dans le lit en boxer vers trois heures...
J'approchais doucement ma main mais la laisser tomber à côté de lui. Je n'arriverai pas à serrer ce corps si indéniablement masculin contre moi.
Même si je le voulais... Non. Fait à ton rythme. Ça viendra.
N'est-ce pas ?

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On passe dans la deuxième partie. Zera doit s'habituer au fait que Fuka soit un homme, et qu'il l'aime.
Je vais me marrer.

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