CHAPITRE XLVIII

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Il a eu l'air d'avoir si peur que je me soit barré... Mon petit chou comment veut tu que je te fasse ça ? Je me sépare de lui après avoir doucement embrasser sa nuque et viens l'aider à faire le repas. J'étais son petit commis, ne sachant pas trop ce qu'il voulait faire, bien qu'au vu des ingrédients j'en avais une petite idée.
- Eh Fuka ! Ici la terre allo la lune !
J'attendais de savoir où il voulait que je trouve ces fucking pâtes mais mon cul semblait plus intéressant que moi.
- Hhmmm ?
- Il est tout à toi mais d'abord repond moi, où sont les pâtes ?
- Tiroir a gauche, a coté des couvert. ... Mais... Tout à moi ?
J'hochais timidement la tête les joues en feu.
- Je croyais... Je croyais que c'était un truc de tapette ? finit il, une point d'aigreur dans la voix.
Je passais ma main dans ma nuque brulante, gêné.
- Hhmmm... Déjà je t'ai dit que ça c'était une connerie.. Et que je m'était rendu compte de... beaucoup de chose à propos de nous mais aussi de moi...
Il se retourna vers la casserole d'eau bouillante, à son tour les joues écarlates.
- Okay...
Un blanc gênant de quelques dizaines de secondes s'installa tandis qu'on s'entraidait silencieusement.
Puis il n'y eu plus qu'à attendre que le repas cuise et je vins doucement l'enlacé, nichant ma tête dans son cou. Je le sentis se tendre quelques secondes avant de se laisser aller contre moi tandis que j'embrassais doucement sa nuque, remontant vers son oreille que je mordillais légèrement avant de lui susurrer amoureusement :
- Je t'aime...
- Moi aussi...
Je souriais niaisement, bien qu'il me l'ai déjà dit une vague de chaleur envahi mon petit coeur, ainsi que mes joues.
Finalement le minuteur sonna et je le lâchais, emmenait le thon à la crème dans la salle tandis qu'il égouttait les pâtes, puis m'assis en l'attendant.
Je nous servais tranquillement et nous commençâmes à manger en riant, parlant de notre mois passé loin l'un de l'autre.
En mangeant je vint doucement posé ma main sur la sienne et la serrais tendrement.
On continua de manger d'une seule main chacun.
J'étais heureux, avec lui à mes côtés.
Il fini en premier et partis dans la cuisine, revenant avec de la chantilly, du sucre et des fraises, illuminant de minuscules étoiles pétillantes de bonheur dans mon regard.
- Des fraises !
- Nan, vraiment ? J'avais pas vu où ça ? me taquine-t-il légèrement.
- Ouais ouais raboule...
Il me tendit la barquette et j'attrapais avidement deux fraises et les mangeais rapidement. Puis il me tendit la chantilly.
Je souriais innocemment en la saisissant et en mis un peu dans le bol qu'il m'avait aussi tendu, avant de lui tendre... en appuyant parfaitement involontairement sur le bouton.
Il roula des yeux et l'attrapa quand même, avant de lécher sa main puis la couler de chantilly sur tout le tube... En me fixant d'un regard...
- Chou putain ! J't'ai dit d'arrêter de me chauffer !
Je le vis baisser une tête rouge en bafouillant des excuses.
Quoi ?! C'était même pas volontaire là ?!
Eh bah qu'est-ce que se sera quand il voudra vraiment le chauffer...

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Euhm... À kyarameru59
Oui j'ai rien à dire c'est vrai

À+ en commes

Le reflet de ton âme - Zerano (Collab)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant