Chapitre 18

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Hey!

Voici mon dix-huitième chapitre! Celui que vous attendez depuis... Ben, quatre jours quoi.

Je sais pas vous, mais moi je trouve ça rageant de finir un chapitre d'un livre, de glisser son doigt sur l'écran pour aller au prochain, et de voir apparaître un petit "À suivre..." en bas. Je suis sûre que vous devez ressentir quelque chose ressemblant fortement à une envie de meurtre quand ça vous arrive avec un livre que vous adorez. Ça m'arrive très souvent à moi...

Je sais pas vraiment pourquoi mais je voulais vous dire ça.

Sur ces quelques mots, je vous dis:

Bonne lecture!

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-Aujourd'hui, on va à la ville, déclara Zena après notre déjeuner.

Cela faisait deux semaines que l'entraînement avait été intensifié. Les cours étaient de plus en plus difficiles à supporter, et quelques instructeurs nous menaient la vie dure, notamment un certain Ange aux cheveux argentés et une Freyn un peu sadique. Notre groupe d'amis résistait toutefois encore.

Mais le réveil brutal de ce matin nous avait profondément enragé. Moi particulièrement, parce que, même si c'était notre jour libre (jeudi) et qu'on avait pas le droit de se reposer, on pouvait faire la grasse matinée, donc dormir jusqu'à midi. Et, comme j'étais plus fort que les autres, que faisaient les instructeurs d'après vous? Et oui, ils ne me laissait pas de répit. Donc, dès que les cours finissaient, je mangeais un peu, prenais ma douche et j'allais dormir! Et ce matin, j'avais l'intention de rester dans un profond sommeil jusqu'au dîner. Mais ma tante en avait décidé autrement. En ce moment, je dormais quasiment debout, et les bruits me parvenaient en sourdine.

Devant nos airs de zombies indifférents, ma tante prit une grande inspiration.

-RÉVEILLEZ-VOUS, BANDE D'ENDORMIS! ON VA À LA VILLE AUJOURD'HUI!!!

Ça nous réveilla. Surtout moi. Et j'eus envie de frapper dans quelque chose pour éviter de me défouler sur quelqu'un à cause du deuxième réveil brutal de la matinée

-Naliah, tu pourrais me rendre un service? demandai-je discrètement à mon amie, tandis que les autres chuchotaient entre eux par rapport à cette sortie à la ville.

-Quoi?

-Tu pourrais faire apparaître un cristal non renforcé de trois mètres de haut?

-Où ça?

-Dix mètres derrière Zena.

-Et pourquoi?

-Tu verras.

Naliah, curieuse, s'exécuta.

Ma tante se retourna vers la pierre bleutée semi-transparente.

-Je peux savoir ce que cela signifie? fit-elle en fronçant les sourcils.

-Fais pas attention, lui lançai-je en allant me placer à quelques centimètres du cristal.

Je surpris alors tout le monde. Je serrai mon poing droit et frappai la pierre de toutes mes forces. La pierre se fissura sous ma main, d'où coulait du sang. Je retirai ma main en soupirant. Le cristal se brisa en mille morceaux.

-Ah tiens! m'étonnai-je devant mon incapacité à bouger ma main. On dirait qu'elle est cassée.

-ET POURQUOI À TON AVIS? hurlèrent simultanément tous mes camarades et la Freyn.

Les Anges du PhénixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant