"On provoque nous même ce qui nous arrive, et ensuite on appelle ça le "destin". Quoi de plus facile quand on choisit un chemin glissant que de prétendre qu'on y était destiné ?"
L'être humain est en constante recherche pour obtenir aquérir...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
"Puisqu'il est impossible de satisfaire mon cœur, mon esprit, ma conscience et mon idéal, à quoi bon l'entreprendre ? Puisque le naufrage est sûr, et la noyade certaine, pourquoi disputer sa vie aux flots ? Le laisser-aller, l'abattement, l'indifférence est au bout de cette philosophie. Désillusion et bienveillance, c'est à quoi je suis arrivé."
Ellipse d'une semaines
Paris Rue de Rennes, place de Saint-Germain
Meredith a passé toute la semaine en Angleterre chez sa famille qui a eu besoin d'elle et elle y restait une semaine de plus. C'est pourquoi , j'avais passé énormément de temps avec Cath , que j'appréciais de plus en plus. En parlant d'apprécier , David aussi s'est avéré de ne pas être aussi malsain que je le pensais. Il a d'ailleurs été le premier à m'encourager à accepter la proposition de Mr.LORENZON. Corrine l'a très mal pris dès qu'elle l'a su et m'a fait la gueule. Plus que d'habitude. Enfin , si c'est possible. Elle m'a envoyé un grand nombre de ses pourvoyeurs pour m'empêcher d'accepter. Mais plus on essayait de m'en dissuader , plus j'avais envie de le faire.
Quoi qu'il en soit , je commençais à apprécier ma nouvelle vie à Paris. Je commençai à m'habituer à toute cette énergie. Je n'étais plus Rica des "lettres persanes" dépaysée par les rues agitées de la capitale , mais "Roxane " de Cyrano de Bergerac qui marchait sûre d'elle dans Paris.
Ce qui m'aidait le plus à me sentir sereine était le fait que les gens avaient apparemment oublié mon article. Ce soir là , se déroulait le match France-Albanie et les gens semblaient très enthousiastes. Certains d'entre eux étaient même pressés de voir le numéro 7 sur le terrain. Cela me soulageait , je n'avais pas complètement nuis à sa réputation.
C'était Hugo , l'un de mes collègues qui était chargé d'assister au match et j'en étais ravie vu l'épisode la dernière fois. Cath m'avait convaincue d'aller regarder le match dans un bar avec des amis à elle.
♛ ☯ ☆
Bar L'Uniq Lounge -7 rue Simon Lefranc, 75004 Paris
- Pardon ? , dis-je en affichant une moue exasperée.
Les supporters s'agitaient créant un énorme raffut , m'empêchant d'écouter les propos du barman qui , derrière le comptoir , essayait de me parler de choses pas très professionnelles. Le match n'avait même pas commencé.
- Laisse tomber , finit-il par lâcher après plusieurs tentatives visant à se faire entendre.
Il se mit à servir les clients qui se bousculaient , je descendis du tabouret sur lequel j'étais assise et m'éloignai du comptoir pour rejoindre les gens avec qui j'étais venue.
♛ ☯ ☆
Un cri collectif retentit. Ce n'était pas un cri de douleur ou de peine . C'était un cri de satisfaction , de joie , de fierté , de suffisance. Une réaction tout à fait naturelle et incontrôlée. Un bruit humain , indescriptible car laid au premier abord mais beau quand on en y réfléchit bien.
