"On provoque nous même ce qui nous arrive, et ensuite on appelle ça le "destin". Quoi de plus facile quand on choisit un chemin glissant que de prétendre qu'on y était destiné ?"
L'être humain est en constante recherche pour obtenir aquérir...
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"L'audace est une royauté sans couronne."
Paris - Rue de Rennes
Alors que cette journée s'annonçait bien , Meredith était enfin revenue et j'avais été choisie pour assister au match que menait la France contre la Suisse le soir même , mon père m'appela.
Je m'y attendais bien évidemment. Après tout , je n'adressais plus la parole à sa fille , pour aucune raison vraiment compréhensible . Après la troisième sonnerie , j'eus le courage de décrocher et de lui promettre que ce n'était qu'un malentendu et que j'étais seulement trop occupée pour la voir.
Qu'aurais-je pu le dire d'autre ? Qu'elle était l'une de mes concurrentes ? Même elle , ne le savait pas.
Ce qui m'a le plus irrité n'est pas tellement cet échange , mais celui que j'ai eu avec Meredith , après que ses "amis" soient partis de chez nous pour la laisser se reposer.
Elle m'avait raconté son séjour à Cambridge et plus elle se confiait à moi , plus je ressentais le besoin de me confier à elle. Tout en admirant la simplicité dont elle disposait à le faire. Exprimer mes sentiments à voix haute n'avait jamais été mon fort. Je dois avouer que ne me confie que rarement de peur que les gens n'utilisent un jour mes sentiments contre moi.
Mais ce jour-là , j'estimais que Mer était une personne en qui je pouvais avoir confiance. C'est pourquoi , j'ai finalement décidé de tout lui raconter. J'étais tellement certaine que ça mettrait fin à tous mes soucis et qu'elle me comprendrait. Mais rien ne s'est passé comme prévu.
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- Teresa ! Je sais pas quoi dire , c'est horrible !
Toutes les sombres émotions dont j'avais réussi me débarrasser refirent surface à ce moment même. Il n'y a rien de plus dur que de se sentir minable devant une personne pour qui on a de l'estime. Je souffrais de cet horrible situation avec le footballer et voilà que Meredith m'infligeait cette peine une nouvelle fois. Elle trouvait que ce que j'avais fait était horrible. Que j'étais horrible. La partie de moi n'ayant pas été noyé dans la douleur , fut noyée dans la colère.
Elle supportait des gens horribles à longueur de journée et c'est moi qu'elle trouvait horrible. Cette fois-ci ce ne fut pas la jalousie qui joua de moi comme on joue d'un pantin. Mais un autre ennemi à moi , moins affligeant , mais plus redoutable. La colère.
- Tu veux savoir qui est horrible Mer ? Toi , tu traînes avec des gens horribles , qui tu le sais très bien me détestent pour ne pas perdre ta popularité et tu fais semblant de ne rien voir parce que tu as besoin d'eux. Qui aiderait les produits de ta famille à se vendre en France si Collin n'était pas si proche de la gentille Méredith qui n'a rien à voir avoir avec la pauvre Teresa , sans vie sociale et sans parents daim huppés ? Sûrement pas moi ! Il faut que tu comprennes que ma réussite professionnelle ne peut pas être menée aussi facilement que la tienne. Par de simples relations. J'avais besoin de le faire. D'accord ? - Je me ressaisis avant de continuer- Excuse-moi , je me suis un peu emportée. Tu sais , je suis pas bien depuis qu'on est arrivées en France , rien ne s'est passé comme prévu. Tu peux pas comprendre à quel point je me suis sentie mal ces derniers jours sans toi.
