~ Chapitre 7 : Te revoilà ~

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Mon sac tombe de mon épaule et vient s'écraser sur le sol (de la même manière que la glace qui vient tout juste de faire tomber de ton cône et tu as la rage du coup, non c'est pas du vécu !).

Pourquoi elle est là Elle ?

« Qu'est-ce que tu fou là ? Chez moi ? Sur mon canapé ? Et puis comment t'es entrée d'abord ? l'agressé-je

- Ok...alors déjà bonsoir, oui merci ça va et toi ? Je suis ravie de te voir moi aussi ! Mais sinon pour répondre à tes questions, je suis venue te voir et c'est ta mère qui m'a gentiment ouvert la porte de chez toi.

- Oh oui, pardon, bonsoir, excuse moi c'est juste qu'il se passe beaucoup de choses en ce moment dans vie.

- Je n'en doute pas, glisse-t-elle entre deux phrases avec des gros yeux.

- Et puis je ne m'attendais pas à te voir non plus.

- Oui aussi, sourit-elle.

Je m'approche d'elle, m'assoie à côté et attrape un coussin. Alors pourquoi j'ai pris un coussin, je me demande encore qu'elle en est la réponse.

« En parlant de ça, comment t'as su où j'habitais ? Je ne t'ai jamais donné mon adresse.

- Hum...c'est...c'est...c'est une longue histoire. Béguë-t-elle.

- J'ai tout mon temps, enchaîné-je rapidement en mode tu m'auras pas ma vieille.

- Dis Vanessa, intervient ma mère, pourquoi tu n'emmènerais pas ton amie dans ta chambre ?

- Bonne idée ! Tu viens ! dis-je à la brunette avec une voix tellement niaise, je me suis auto-choquée.

- Non, non, non ce n'est pas la peine, je ne vais rester.

Je voulais juste prendre quelques nouvelles depuis le temps et puis je ne voudrais surtout pas déranger.

- Mais non voyons, tu peux rester manger, le père de Vanessa ne rentre finalement pas ce soir il est en déplacement, on a donc une part en plus.

- C'est bien aimable à vous, mais-

- Il n'y a pas de mais, t'es là, tu restes c'est très simple, lui imposé-je gentiment mais pas trop non plus en fait.

- Bon t'as gagné ! Et arrêtes avec ces yeux de biche, tu sais que ça me fait fondre, dit-elle en me pinçant la joue.

Nous montons les escaliers quatre à quatre, courons jusque dans ma chambre, ma mère avait du lui faire une visite guidée avant que je rentre parce que c'est elle qui arrive en première dans ma chambre. Elle s'étale ensuite sur mon lit telle une raie Manta (bah quoi t'as jamais vu de raie Manta sur un lit).

Je ferme la porte essoufflée et la regarde droit dans les yeux. Elle se redresse et commence elle aussi à me fixer, tout à coup on part dans un fou rire sans raison.

Je m'excuse encore une fois du petit interrogatoire que je lui ai fait passer en arrivant, en oubliant même de lui dire bonjour. Il y a vraiment des fois où je suis désespérante.

On arrête de rire et je replonge mon regard dans le sien. Putain ce que ses yeux bleus sont magnifiques et son rire comme il m'avait manqué celui-là. La jeune fille commence à se lever de mon lit, elle s'approche de moi sans quitter mon regard, mon cœur s'emballe, elle me prend dans ses bras. Ca aussi ça m'avait manqué. Je sens ses mains glisser le long de mon corps et atteignent mes hanches assez ample.

« Qu'est-ce que tu fais ? murmuré-je tremblante.

- À ton avis ? »

Elle baisse sa tête, approche son visage son visage du mien, nos lèvres ne sont plus qu'a quelques centimètres de distance.

« Arrête, s'il te plaît, balbutié-je, je ne veux pas avoir l'impression que tu joues avec moi en disparaissant et revenant faire surface quand bon te semble.

- Alors écarte toi de moi, je ne te retiens pas, me chuchote-t-elle à l'oreille.

- Oh puis merde ! »

Je dépose mes lèvres sur les siennes.

Tu m'avais manqué...

Pourquoi moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant