Jackson et le pouvoir du Temps

Chapitre 4 :Acceuillant ou flippant ?

Un couloir me fait face, un lustre suspendu au plafond s'allume automatiquement à mon entrée. Ce couloir est assez long et étroit , deux personnes côte à côte auraient été serrées.
Sur chaque flanc il y a , au moins , cinq portes. Et une en face au fond du couloir. Je choisi d'avancer et d'ouvrir celle du fond. Toujours le même symbole, comme sur la porte de ma chambre. Je le scrute un peu plus, ça ressemble à une falaise, avec juste les contours de dessiné.Mais où suis je ? C'est encore une hallucination comme au lycée ? Je suis en train de devenir fou ?J'essaye d'ouvrir la porte, elle grince, je peine à la bouger. Pourtant je ne sais pas comment, je l'ouvre.
La pièce qui se trouve devant moi ressemble à un salon. Il y a un canapé à un mètre qui me tourne le dos, il est gris et rempli de coussins colorés. En face de lui, se trouve un fauteuil en cuir assez usé. La lumière du lieu est naturelle , elle provient des grandes baies vitrées se trouvant sur ma droite. La vue est magnifique, un torrent se déverse au loin, entouré de rochers brillants. Une forêt verdoyante entoure tout, elle me rappelle beaucoup trop mes cauchemars.Mais je suis où?
Je me retourne, et regarde en détails le salon, des diplômes sont accrochés aux murs, des cartes  géographiques, des posters de personnes que je ne connais pas. Il y a aussi une bibliothèque remplie de livres, la plupart des classiques. A gauche encore une porte...
J'en ai marre d'ouvrir des portes, je décide de m'installer sur le canapé, il y aura forcément quelqu'un qui me trouvera... même si c'est flippant, j'ai l'impression d'attendre la mort.
J'attends...
La porte d'où je suis venue grince derrière moi, je me retourne, le cœur battant trop fort, je l'entend dans mes oreilles. Une main osseuse apparaît, agrippant le côté de la porte.
Boum boum ...
Boum boum ...
La main appartient à un homme, âgé, a peu près de soixante ans. Il porte une chemise blanche avec un pantalon à bretelle. Et le symbole qui se trouve sur les portes est brodé à l'emplacement de son coeur.
Il me sourit, je ne réagit pas, c'est trop bizarre pour que je sois poli.
Il regarde l'heure sur une montre à gousset. Cet homme semble être venu d'une autre époque.
Il avance, en boitant. Il s'assoit en face de moi sur le fauteuil en cuir. Il me regarde fixement, de ses yeux verts vifs.

« Bonjour Jackson »