Gutentag !

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Hello !♥️

Comment ca va ?!

Moi ca va PITAIN !!!!!♥️🤣

Parce que j'ai reçu ma note

Du brevet blanc

En rédaction de français !!!

J'ai eu 17/20 !!!!!!!!😂👍♥️✋️👏💕

Je suis trop heureuse putain !!!!!😂😂😂😂

Je vais donc vous l'écrire, pour que vous compreniez comment j'ai eu 17😁

Faut savoir un truc !

J'ai un frere de 19 ans, quand j'étais en 6e, premier eredaction, j'ai ramené un 20/20 !

J'ai direct dit à mon frere "Brother ! J'ai eu 20/20 en rédaction !!"

Et sa réaction, a lui, ca été "Bah normal, y a pas de challenge ! Je vais te donner des mots à caser dans tes rédactions Et ce jusqu'au bac !"

Nickel !

Merci le Brother  !😂😂

Du coup j'ai des mots à caser, mais des mots d'une autre dimension !!!😂

Vous savez ce que veux dire "prolégomène" ?😁

Bah c'est une courte introduction !

Et c'est EXACTEMENT le type de mots que je dois caser !😂

Et la en l'occurrence je devais caser "apophtegme" !😂

Oui !

Un mot aussi deguelasse

Ca existe !😂

C'est une maxime, un proverbe, une mémoire !😂

Du coup J'AI RÉUSSI À LE CASER PUTAIN dans ma rédaction du brevet blanc !😂😂

Donc, le thème c'était "La guerre des tranchées" sous forme d'une lettre d'un soldat à sa mère

Donc un thème facile !

Vu sinon à bosse dessus en Histoire, Et que je connais ca par cœur !

En gros !

Voici ma rédaction ♥️

Ma tendre mère,

J'espère que la ou tu es, ta vie — malgré la guerre — est mieux que la mienne en ce moment même : pour te faire part d mon enfer, en quelques mots, je n'en puis plus. Nous venons de subir une terrible attaque allemande, Et pour la seule fois de ma vie, je me suis senti minuscule, bon à rien, inutile, comme un infime brin d'herbe dans une immense prairie ensoleillée par l'été. La panique s'était emparée — Et s'empare toujours — de mon âme tout entière pendant cette attaque. Et pourquoi sommes nous ici, pièges comme des rats, forcés à se battre, jusqu'à en perdre toute forme d'humanité ? Seul Dieu, et toi peut être, mère, le sait.

Tu sais mère, comme je déteste la campagne ! Ce paysage triste, ces bourbiers qui n'en finissent pas, ces maisons inhabitées, ces chemins qui ne mènent nulle part... Je n'ai jamais aimé cela ! Et dans mes conditions, c'est le pire : les paysages sont morts, les maisons inexistantes, les trous boueux sont devenus des cratères de volcan. Quel enfer, mais quel enfer !

Notre colonel ! Parlons de notre bon colonel ! Ah ! Si tu savais ! Tu le détesterais, mère. C'était un monstre. Ce n'était même pas un humain, mais un chien, pire qu'un chien, même ! Il n'imagine même pas sa mort !

Mais je pense que le pire de tout, cela reste les fausses boueuses qui étaient censés nous "protéger" : les affreuses tranchées. Nous y avons laissé bien du monde, dans les tranchées. Les barbelés devaient nous protéger, eux aussi, mais cela n'empêchait en aucun cas le fait que nous perdions des soldats, des amis, des frères, des camarades, des coéquipiers... Nous ne possédons aucune hygiène de vie. Les poux rongent nos crânes, l'odeur du sang, des cadavres, de la chaire humaine calcinée, deviennent notre quotidien.
Personne n'a idée à quel point cette guerre absurde et inutile, vous changé un homme...

Personne ne comprend le but, l'objectif, de cette guerre.
Quel en est le but ? Tuer ou se faire tuer ? Qui en sortira vainqueur ? Tuer pour le plaisir ? Souffrir gratuitement ?
Personne ne le sait... Encore une fois, seul Dieu le sait.

Et nos soldats ? Que sont devenus nos fidèles compatriotes ? Des animaux, des fous, héroïques, déchaînés, prêts à tout sacrifier. Pourquoi ? Pour que cette guerre ce termine le plus vite possible. Qu'elle est belle, l'armée française !

Si cela ne tenait qu'à moi, et a moi seul, je partirais. Ou ? Je ne sais pas. Comment ? Encore moins.
Je partirais par delà ces terres, par delà ces montagnes, pour ne plus jamais, au grand jamais, avoir à subir cet enfer, que nous subissons tous, au moment funeste où je t'écris.

C'est toi qui me le disais, mère : c'est en forgeant que l'on devient forgeron. Si nous devions, toi et moi, comparer cet apophtegme au combat et à la liberté, alors laisse moi te dire ceci : nous forgeons depuis bien longtemps, mais cela n'a toujours pas fait de nous des forgerons. Rien n'y fait, nous ne sommes pas libres.

Je prie, mère. Et saches le : je t'aime. C'est rare que je te le dise, mais n'en doutes pas : je t'aime.
C'est peut être la seule et dernière fois que je pourrais te le dire. Prie pour moi, mère, Et que ce misérable papier te rassure un minimum.

Je t'envoie tout un lot de tendre et doux baisers.

Ton Fils, Ferdinand.



Alors ?!

Avouez c'est trop bien !!!

😂😂😂😂

Je suis trop fière PITAIN !😂

Bref !

On va dire que c'est tout pour aujourd'hui !🤣

Bref !

Bref !

Bref !

Bref !

Bref !😂

On va arrêter, hein ?!😂

Bon !

Gros bizous baveux!♥️💕

♥️ Rant Book♥️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant