Ce qui est magnifique est dangereux et il vivra pour l'éternité dans un monde où personne ne soupçonne une créature aussi magnifique que lui d'être le pire des monstres.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Huitième mémoire :
La chambre était plongée dans la lumière grisâtre de ce jour d'hiver, le lit grinçait et deux corps se consumaient lentement. Ils ne faisaient plus qu'un, le maître avait enfin pris possession totale de son jouet. La jeune fille avait le souffle saccadé, c'était la première fois pour elle, la première fois qu'elle sentait quelqu'un en elle et ça lui faisait autant de bien que de mal.
Le brun la regardait avec désir, totalement a sa merci en dessus de son corps brûlant. Ses yeux perlés de larmes, ses joues pourpres et sa poitrine qu'il venait de marquer lui faisait perdre la tête, il était submergé par le plaisir tandis que la jeune fille cherchait désespérément quelque chose a agripper. Elle sentit encore une fois une sensation inconnue qui la poussa a crier ;
« Arrête! je peux pas »
Le brun rigola lorsqu'elle essaya de le repousser, il ne fit que la rapprocher de son torse et lui donna un coup de bassin plus violent que les autres, elle cria dans son cou s'agrippant tant bien que mal a la nuque de son maître. « Quoi ? Tu vas déjà venir ? » demanda-t-il narquois en raffermissant sa prise les cuisses de sa victime.
Elle ne pu lui répondre, il accéléra la cadence marquant de plus plus ses coups butoirs. La voix de la jeune fille grimpa de plusieurs octave tandis qu'il marqua une fois de plus son sein gauche. Elle éprouva une extrême chaleur avant d'attendre un état second, elle ne pu s'empêcher de crier le nom de son 'bienfaiteur', ce nom qui sortait si peu de sa bouche ensanglanté ;
« Wonwoo ! »
Il s'arrêta alors et la regarda trembler sous lui, son corps frêle prit de spasmes dû au plaisir était couvert de marque rouge et violette, tous cela était son œuvre. Il en était fier, fier de la voir si débraillée. Il effectua encore quelques vas et viens tout en la fixant intensément, ses lèvres entre ouvertes et son souffle toujours erratique encraient dans la mémoire du brun.
Il se retira d'elle après de longue minutes a essayer de reprendre ses esprits, sa semence coula le long des cuisses de sa poupée de chiffon.
L'odeur familière qu'elle avait cru percevoir était maintenant bien lointaine, elle sentit le corps du brun glisser a ses côtés , il la fixait encore une fois de son regard plein de luxure et effleura du bout de ses doigt les lèvres rouges de l'adolescente ;
« Tu m'as tout pris » dit elle la voix exténuée
Il fronça les sourcils essayant de figurer ce qu'elle disait mais l'adolescente le coupa dans son procédé.
« Tu m'as tout pris, ma vie, ma joie, mon humanité, ma virginité...mon meilleure ami » les larmes dévalèrent ses joues tandis qu'elle regarda le plafond tapissé d'une toile représentant le paradis luxuriant là où des anges jouaient innocemment, Caleb devait sûrement être là haut.
Il la surplomba une nouvelle fois, remplaçant le doux paysages par son visage aux traits parfaits mais pourtant si dur. Il était magnifique mais son extrême beauté était démoniaque et elle l'avait appris a ses dépends.
« Tu as fait plus fort, tu m'as pris quelque chose que je n'avais pas... » la voix du brun était profonde presque apaisante avec toute les pensées qui se bousculaient dans la tête de la jeune fille, elle regarda les lèvres de son maître bouger doucement, aucun son n'était sortit.
Elle l'avait donc lu entre les fines lignes de chaire et effectivement ce qu'il avait mimé n'exister pas chez lui, du moins n'exister plus ;
