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Dixième mémoire :

Assise sur les bancs de l'église, elle récitait un énième versé de la bible, convaincue qu'elle oublierait le brun à ses côtés ;

« Mercredi ! Tu veux bien arrêtée ! Ça donne la migraine ! »

Elle posa sa bible sur ses genoux et soupira a l'égard du brun allongé de tout son long sur le reste du banc, dieu merci ils étaient seule ;

« C'est un signe, tu ne devrais pas être ici... Satan »

« Lucifer » répondit il avec amusement et la jeune fille demanda aussitôt pardon a la statue au centre de l'estrade.

Le brun refoula son rire et s'approcha un peu plus de la jeune fille jetant la bible par terre pour déposé sa tête à la place de celle ci sur les genoux de la sorcière ;

« Wonwoo ! »

« Chut ! Ne crie pas... respecte le seigneur » Le brun éclata de rire à ses propres mots et la jeune fille déglutit, l'objet de tous ses désirs, de tous ses pêchés était là, reposant sur ses genoux.

Elle commença a trembler et se promit de se repentir une fois cet affreux acte terminer, les yeux a la profondeur sans fin du brun rencontrèrent ceux de la jeune sorcière et elle se pencha enfin, unissant leurs lèvres dans un délicat baiser. Le brun sourit alors emprisonnant la nuque de la jeune fille avec sa main pour la pousser a approfondir ce doux baiser, la langue du brun vint timidement s'immisçait entre les deux morceaux de chairs de la sorcière et celle ci se laissa emporter par la délicieuse sensation. La croix au centre de l'estrade se fissura et la statue sainte versa une larme incolore, elle ne le remarqua pas...

Elle pleurait silencieusement entre ses deux sœurs, entassaient dans un minuscule cachot. Éclairait par le soleil de fin de journée, elle regrettait amèrement tous ce qu'elle avait fait, tous ces pêchés qu'elle avait commit et perpétuer avec le brun était impardonnable. Tout le village avait découvert leur vraie nature, tous le monde savait maintenant... et le seule responsable au futur massacre n'est autre que le véritable monstre.

Les poignets liées et les robes blanches revêtues, elles avancèrent la tête haute vers le bûcher. Les villageois criaient et les insultaient de tous les noms, Mercredi regarda sa mère et ses sœurs avec tristesse, le visage tâchée d'ancienne larmes. Aucune d'elles n'exprimaient un semblant d'émotions. Elles avancèrent jusqu'au pasteur qui les regardaient d'un œil mauvais et elles s'inclinèrent gracieusement ;

« Nous devons quitter ce monde avec honneur » cette phrase traversa l'esprit de la jeune sorcière, c'est vrai, elles ne faisaient qu'appliquer ce qu'on leur avait enseigner.

« Vous commettez là une grave erreur Mr, nous ne sommes pas les créatures démoniaques de ce village, ce qui sont derrière vous devrez vous glacé le sang, enfin s'il vous en reste après vos ébats avec Mme Jeon  »

Mercredi leva le regard aux mots de sa mère, ils étaient là, tous vêtues de leur beaux habits et de leur visages inhumainement parfait. Elle sentit les larmes remontaient quand elle distingua le sourire narquois du brun entourait par ses douze frères ;

« Je te hais, sale monstre ! » mima-t-elle avec ses lèvres

« Je t'aime aussi, Mercredi » mima-t-il en retour

Elle fit un pas en avant mais ses sœurs l'en empêchèrent, le pasteur gifla violemment la puissante sorcière priver de toute force et Mercredi poussa un cris étranglé dans le chaos de la foule ;

« Vous avez tort ! Vous avez tous tort ! Ce ne sont pas nous les responsables de tous ces meurtres et incendies ! C'est eux, les véritables monstres ! » Elle criait en vain, elle le savait. Elle reçut elle aussi une gifle du pasteur qui éleva la voix ;

« Comment osez vous accuser cette noble famille, ils en ont tellement fait pour notre village et notre seigneur ! Espèces de sorcières ingrates ! »

Elles furent entraînées vers le bûcher et attachées une a une. Mercredi n'avait pas quitté des yeux le brun tandis chaque villageois posèrent un morceaux de bois au pied du bûcher déjà bien remplit. La famille du brun défila devant ses yeux mais ne lui accordaient aucun regard, elle versa ses dernières larmes et le brun s'avança avec le dernier morceaux de bois le posant juste au pied de la jeune sorcière, il se redressa et encra ses yeux dans ceux de la condamnée;

« Fermes les yeux et meurs avec le soleil Mercredi »

Et c'est ainsi qu'on alluma le bûcher, les cris désespérés des quatre sorcière résonnèrent dans tous le villages .On boucha les oreilles et cacha les yeux des enfants tandis que les flammes dévorèrent les corps d'innocentes. Le soleil disparu de l'horizon et le corps de Mercredi demeura en cendre. 


Magnificence (J.WW) (Discontinued)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant