Ce qui est magnifique est dangereux et il vivra pour l'éternité dans un monde où personne ne soupçonne une créature aussi magnifique que lui d'être le pire des monstres.
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Neuvième mémoire :
Le voyage fut très long, le jeune homme était exténué et ses parents également. La nuit avait déjà imposer son obscurité quand ils pénétrèrent dans la ville, les demoiselles en jupon et les messieurs en costume étaient enfermer dans leur immense demeure toute plus remplis d'artifices les une que les autres. Le jeune homme observa attentivement toute ces maisons aux façades d'une architecture occidentale, il prit enfin conscience qu'il était bien loin de chez lui. Ses parents pressèrent les chevaux et il n'eut pas d'autre choix que fouetter encore une fois de plus sa monture. La petite famille arriva devant le grande mansion des Hong, ils attachèrent leur chevaux a l'écurie leur donnant un repos bien mériter puis firent leur chemin jusqu'à l'intérieur de leur nouveau habitat. Le jeune homme y retrouva ses douze frères accompagnés chacun de leur père et mère, leur communauté était au complet. Ils avaient fuit le danger, dans leur pays , la population les avait découvert et exposer comme des bêtes de foires, ils avaient été enchaîner et torturer pendant de nombreux jours et ce n'est que en abusant de son charme que le jeune homme avait réussi a faire libérer toute sa famille.
Le jeune homme brun n'aimait cependant pas cette ville, a chaque fois qu'il se rendait a l'épicerie des tas de femmes venaient lui demander son prénom, elles tiraient sur leur décolletés déjà outrageux laissant apparaître leur dessous. Elles faisaient leur numéro de charme en espérant l'avoir dans leur lit mais le garçon restait toujours polie et courtois, quitte a les charmer a son tour. Il aimait ce concept , 'tel est pris qui croyait prendre' car dans cette histoire, il était toujours l'ultime gagnant.
A l'école du village, c'était le même manège, les filles remontaient volontairement leur jupe et lui coupaient régulièrement les boutons de sa chemise quand il était assoupi. Une seule ne tenter rien envers le brun, une sainte-nitouche sûrement mais il avait réussi a faire succomber la bonne sœur du village alors pourquoi résistait-elle ?
Le brun l'observa pendant quelques semaines avant de faire le premier pas ,cette jeune fille aux traits si pur cachait bien des choses . Ce jour là elle était assise tranquillement sur la balançoire a côté de l'église, un livre a la main ;
« Bonjour... Mercredi c'est ça ? » demanda le brun en s'asseyant sur la balançoire a ses côtés
Elle paniqua pendant un moment et referma son livre précipitamment ; « Ha n'ai pas peur, je veux juste te parler en attendant la messe »
« Quel culot tu as de venir a la messe, t-toi et ta famille ! »répondit elle en pressant son livre contre sa poitrine.
«Qu'est ce que tu veux dire par là ? Je n'ai pas le droit de me confier a notre seigneur ? » il sourit d'un air taquin et la jeune fille rougit.
« V-vous êtes des créatures du diable... et vous bernez tous le monde dans ce village sauf nous, nous savons très bien qui vous êtes »
Wonwoo ne put s'empêcher de rire, une sorcière le traiter de créature du diable et bien le monde ne tourner plus vraiment rond.
« Tu m'as démasquer Mercredi, mais tu es un peu mal placer pour m'interdire la messe, sorcière »
« Nous ne pratiquons que la magie blanche ! R-rien de maléfique... » Elle serra d'avantage le livre contre sa poitrine et le brun commença a ce balancer doucement.
« Magie blanche ou noir, si le pasteur découvre votre vrai identité, vous finirez sur le bûcher »
Elle se mordit furieusement la lèvre et observa plus attentivement le brun, la façon dont la peau diaphane de ses joues et ses sombres cils se rejoignaient, créer le plus beau contraste qu'elle n'ai jamais vue ; « Tu es vraiment effrayant... » soupira-t-elle.
Il ne fit que sourire, le soleil lui démanger atrocement la peau mais il continua de se balancer en portant son attention sur l'ouvrage que tenait précieusement la jeune fille;
« Tu aimes lire Mercredi ? »
« O-oui beaucoup »
« Je vois, ça nous fait un point commun »
La jeune fille hésita quelques secondes avant de lui tendre l'ouvrage avec précaution ; « Tu connais ? »
Il prit doucement le livre des mains de la jeune fille et l'inspecta ; « Les hauts de hurlevent ? Intéressant » Il se tourna vers elle et lui fit l'un de ses plus sincère sourire « Je le lirais très vite »
Les joues de la jeune fille s'empourprèrent une fois de plus, ses doigts se crispèrent contre la couverture du livre cartonnée et elle sentit son pou accéléré. Elle avait commis un péché devant l'Église, a cette instant même elle ne désirait rien de plus que les fines lèvres du brun tendrement poser sur les siennes.
'Dieu pardonnez moi, mais le diable est si sublime'
