Chapitre 7

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-Alors, comme il est divorcé il a besoin de s'éclater, il faut que tu lui donne la partie de jambe en l'air de sa vie, m'explique Luke en mangeant son sandwich tandis que nous descendons l'avenue qui mène jusqu'à la maison de Tommy.

-Donc je cache le fait que je veux un mariage potentiel avec une baise d'enfer ?

-C'est ça, tiens je crois que c'est ici, fait remarquer le blond alors que nous arrivons devant une maison dont la porte est ouverte, on y va ?

J'hoche la tête et fait un pas dans la demeure. J'examine la maison, elle est immense et magnifiquement bien décoré;

-Je ne savais pas qu'il était riche, je dis.

-C'est bizarre, y'a pas d'agent immobilier, intervient Luke en montant les escaliers, certainement pour aller pisser.

Je l'observe monter les marches et avance un peu plus dans la pièce, trouvant une photo poser sur un piano. Tiens c'est étrange, qu'est- ce que Michael fait sur cette photo ?

-Putain mais qu'est-ce que tu fou chez moi ?

J'hurle de peur en me retournant, trouvant justement Michael en face de moi, un sac à la main.

-Euh, eh bien, la porte était ouverte donc j'ai tout de suite pensé qu'il s'agissait de la maison qui est à vendre.

-Non, ici c'est chez moi, la maison est celle à droite.

-Oh, je prends tout de suite une voix plus mature, mon fiancé Franck et moi cherchons une maison, quand il rentrera de sa mission humanitaire.

-Il protégeait pas la planète ?

Putain.

-Il fait tout, dis-je en me dirigeant lentement vers la sortit, d'ailleurs je te laisse, l'agent immobilier m'attends.

Je lui fais un signe maladroit de la main et cours en dehors de la maison.

Ouf, c'était moins une. Merde, Luke est toujours à l'intérieur. Je me retourne et entend devant la porte encore ouverte la chasse d'eau et aperçois le blond qui descend deux par deux les marches de l'escalier, se rattrapant de justesse car monsieur allait faillir  s'écrouler au sol. Il court ensuite jusque la porte d'entré et la claque derrière lui.

Innévitablement, je m'écroule de rire.

Luke roule des yeux avant de me faire signe de lui expliquer ce qu'il s'était passé.

-C'était Michael le gros !

-Bah il a pas l'air gros pourtant.

-Ouais bah il l'était quand on était ensemble.

Alors que je désespère, une silhouette famillière sort d'une maison voisine.

-Regard, c'est Tommy.

Je me souviens de notre rencontre, je travaillais dans un magasin de cd et il était arrivé en priant pour écouter quelques sons Ecossais puisque, je le cite; il "avait trop le mal du pays".

-C'est bon, tu peu dégager, dis-je en poussant Luke pour qu'il me laisse.

-Eh, tu me pousse pas, renchérit-il en me poussant également.

-Dégage je t'ai dis ! Je réplique en l'éloignant de moi.

-Me pousse pas je t'ai dis !

-Mais casse toi bordel ! J'hurle en le poussant, encore.

-Mia ? C'est toi ? Dit une voix surgissant de la rue.

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