EXODIA Tome 1 : Révélation [EN PAUSE]

Chapitre 6-1 : Vie passé surprenante, avenir méconnue éblouissant

— Alexia pourquoi tu t'es enfuis ? demanda sa mère.

La jeune fille se mordit la lèvre en détournant le regard.

— J'ai... j'ai été surprise et puis euh...

La voyant se dépatouiller à trouver une excuse, Melvin s'emmêla.

— Je crois que ce qu'elle essaie de vous dire c'est qu'elle ne s'attendait pas à notre venue, c'est en partie de notre faute. Nous nous en excusons.

Philippe - le père - s'avança vers sa fille qui osait à peine croiser son regard.

— J'espère que tu comprends notre décision de t'envoyer dans cette école, c'est uniquement pour ton bien.

Elle se retourna vers Melvin et Stan qui par un regard lui affirma que c'était la bonne décision. Elle baissa tristement la tête songeant à leur présence qui allait effroyablement manquer à son cœur.

— Je sais. Maintenant il faut que j'aille préparer ma valise.

Sur ces derniers mots, elle monta droit dans sa chambre. Elle commença par enfouir plusieurs vêtements dans sa valise sans interruption pour ne pas laisser le temps aux pensées négatives de l'envahir. Si elle ne voulait pas changer d'avis elle devait faire vite. Après avoir sélectionné divers accessoires qui lui tenait à cœur elle boucla sa valise aux bords des larmes. Lentement elle se redressa et posa ses yeux sur la sublime robe écarlate que sa sœur lui avait offerte. Elle doutait qu'un jour elle puisse l'enfiler pour un bal. Celui de son lycée était passé sans qu'elle ne puisse s'y rendre à cause de son état dépressif. Elle observa la robe d'un air rêveur en s'imaginant à l'intérieur, les cheveux redressé en une magnifique coiffure. Un collier étincelant ornerait son cou, de-même avec des pendants aux oreilles.

— C'est une véritable beauté.

Alexia se retourna à l'entrée de sa chambre où sa mère s'y tenait. Un peu gênée elle fit semblant de farfouiller dans sa chambre pour se donner contenance.

— Euh... Oui.

— Alexia vient t'asseoir s'il te plait.

Celle-ci concéda et rejoignit sa mère sur le lit. Marie posa sa main sur celle de sa fille et la pressa avec tendresse.

— Écoute je sais que ces derniers mois n'ont pas été évident et que les choses que tu as apprise n'ont pas arrangé la situation. Mais je voulais que tu saches que pour nous tu resteras à jamais notre fille. Tu as toujours fait partie de cette famille et si nous ne voulions rien te dire à ce sujet c'est principalement pour ne pas que tu te sentes être une inconnue.