Nous voilà dans la capitale économique du Congo:Brazzaville (la verte). Il fait beau temps, le voyage a été long et fatiguant mais on y est. Comment je me sens? Je me sens morose. Je vois mon monde s'écroulé tous les jours petit à petit. Je ne sais quoi répondre à toutes les perturbantes questions de mon frère, qui se retrouve, lui aussi, dans un nuage d'incompréhension. Mais ces personnes nous ont tellement bien vêtus, que l'on croirait que nous sommes riches. Les policiers à l'aéroport n'ont rien soupçonné car nous sommes passés avec de fausses cartes d'identité. Les cinq hommes qui nous ont kidnappé (si on peut le dire comme ça), nous ont séparés des autres garçons et nous voici dans une voiture, traversant les avenues de Brazzaville et les ruelles pleines de dodanes et de bouchons. Trente minutes après, on se trouvait devant une maison blanche, pavée de meubles en marbre et possédant un jardin parfumé. C'était une très belle maison ce qui faisait la différence avec ses occupants. En effet, le propriétaire de cette maison était un grand monsieur, un homme robuste au teint sombre et un peu plus élancé. Il avait des rides mais paraissait jeune, il pouvait être dans la trentaine. Bref, alors les hommes qui nous conduisaient jusqu'à là, ouvraient enfin la bouche pour parler à ce fameux Mr Kidiafouka
Mr Kidiafouka : Ah! Vous voilà enfin.
Un des hommes : Oui chef. Nous avons ramené deux guignols avec nous. Le 1er à 12 ans et son petit frère en a 7.
Mr Kidiafouka : Très bien. Mais ils sont trop petits pour ce boulot. Je vais plutôt les vendre à un ami. Pour l'instant, ils vont rejoindre les maçons.
Homme:ok chef.Puis, on nous conduisait vers un autre bâtiment inachevé. Il était en pleine construction et on apercevait des hommes qui avaient l'air de se reposer avec des bouteilles de bière à la main.
L'homme qui nous précédait de sorte à nous montrer le chemin, crait:Malanda! Malanda mon ami !Un vieux (on suppose que c est Malanda):Oui Ferdinand!
Ferdinand:alors ça dit quoi mon vieux?
Vieux:on est là. Tu nous ramène quoi là? Deux passereaux :-D
(Assez de noms d'oiseaux. Ils nous donnent tous des noms tordus).
Ferdinand : oui frère, je te les laisse.
Moi:non mais assez. Vous allez m'expliquer pourquoi on est ici? Pourquoi vous nous traiter comme si nous étions des marionnettes?
Ferdinand(entraîné par un fou rire): ah! Ah! Pour qui il se ah! Ah! Prends! Ce! Ga-ahah-min. Bien je vous laisse, à plus tard.Nous voici encore embarqué dans une nouvelle mésaventure. Oh Seigneur! À quoi s'attendre encore?
ONCBR
Ma destinée.