My Undertale

Chapitre 10 : Château du roi

Frisk espérait vraiment qu'il aille bien. L'expression du visage d'Alphys ne la rassuraient guère. On ne sait, et ne saura, jamais pourquoi Frisk est si gentille et douce. Mais, elle s'attache très vite à quelqu'un. En fait, lorsqu'elle est en présence d'un personne, elle sent comme-ci elle pouvait lui faire confiance. Et oui, quelque part, Mettaton est digne de confiance. En fait, ce qui est plus étrange, c'est que notre jeune adolescente se sent toujours… accompagnée. Même si elle est seule. Oui, elle est bizarre. Revenons à Mettaton, je vous prie. Alphys était en train de vérifier quelque chose, tout en se reprochant mille et une fautes qui pourraient l'accuser.

-Oh ! Mettaton !  Tu vas bien ? Demanda Alphys, inquiète, Mon dieu ! Je ne me pardonnerez jamais s'il t'arrives quelque chose ! Tu es mon seul a-oh, il n'avait plus batterie…
-Ouf… soupire Frisk, de soulagement, tant mieux.
-N-ne t’inquiète pas ! Je pourrais le réparer !
-D'accord… je te fais confiance !
-…
-…
-…bon… dit Frisk,… je vous laisse alors…
-… d'accord…

Frisk avança tout droit et sortit de la pièce. D’ailleurs, elle sortit aussi du bâtiment. Elle avait une quête à accomplir ! Et le temps n’était pas de son côté. Donc, elle marcha. Tout droit, sans tourner ou retourner en arrière. Elle sortit finalement de Hotland. Mais, elle avait une sensation étrange au fond d'elle. Comme si… elle n’était pas seule. Elle regarda à gauche, puis à droite. Rien. C’est ce qu'elle voyait. Serait-ce qu'une impression ? Peut-être. Elle continua son chemin, le cœur lourd. Pourquoi ? Car elle se sentait seule et suivit en même temps, cela l'effrayait. Elle déteste être toute seule. Elle rencontrait des monstres pourtant mais il y avait comme un vide à l'intérieur d'elle. Elle et moi, nous ne pourrons vous expliquer la raison de ce vide. C'est comme si, il manquait quelque chose à l’intérieur de son cœur, de son être et de son âme mais elle ne sait quoi ! Elle se rappela du cadre photo qu'elle avait gardé avec elle. Elle le prit, le regarda et sourit doucement. Ça lui rappelait tellement de bons souvenirs. Mais cette fille… elle l'intriguait à un point ! Elle avait peur et confiance en elle. Pourquoi ? On ne sait pas. Frisk a toujours cru qu'elle était bizarre car elle aimait les monstres, elle aimait tout le monde et elle parlait toute seule. Qu’est-ce que vous voulez, elle est comme ça et on l'aime ainsi. Elle arriva donc dans le palais du roi, Asgore. Elle marcha en regardant de gauche à droite. C’était beau. Elle passa un couloir, éclairé par la lumière des fenêtres, des piliers soutenant le toit et les carrelages jaunes/oranges et beiges. Frisk marcha jusqu’à un porte. Elle vit un panneau où il y avait écrit «salle du trône». Nous y sommes. Ce moment tant attendu. Elle allait rencontrer le roi et pouvoir, elle espère, libérer tout les monstres. Mais, elle avait vu un autre chemin et puisque la curiosité est une maladie redoutable, elle le prit. Elle aperçut une porte et l'ouvrit. Ce qu'elle vit la terrifia. 7 cercueils. Elle s'approcha de l'un d'eux. Elle y vit une étiquette où était écrit «Frisk». Il était vide. Frisk sortit vite fait bien fait de cette salle et se dirigea vers celle du trône. Elle entra et un vit un homme-bouc, bien vêtu. Il était dos à Frisk. Elle s'avança doucement.

-Pom pom po-Oh ! Fit-il, il y a quelqu'un ? Patientez un moment. Dès que je finis d'arroser mes plantes et je suis à vous.

Il se secoua un peu. Frisk sourit un peu. À dire vrai, elle s’empêchait de rire. Il était plutôt marrant..  Il se retourna et sourit. Il ressemblait à Toriel.

-Coucou ! Que puis-je faire… oh…

C'était donc lui Asgore ? Il avait l'air amical pourtant. Il avait l'air gêné et elle était aussi. En même temps, il voulait la tuer. Il regarda à droite puis regarda une nouvelle fois Frisk.

-J'aimerai tellement pouvoir te dire «Voudrais-tu une tasse de thé ? » mais tu sais mieux que moi, ce qui doit se passer, je suppose…
-Mais je ne veux pas me battre !... (T＿T)
-C'est une belle journée dehors, les oiseaux chantent, les fleurs s’épanouissent… c'est une journée parfaite pour jouer à la balle…
-What ?
-… tu sais ce qui nous reste à faire ? Quand tu auras fini de te préparer, rejoins moi dans la salle suivante.
-… d'accord…