In the Soul : The Silver Eyes (Tome I)

L'intemperie des rêves

J'ai de bribes souvenirs de mon arrivée à l'orphelinat de Bovert. C'était la rejeté d'une proie dans une foule de prédateur, je m'étais sûrement dit ça. Seulement, je me souviens de tout qu'à partir de mes 6 ans. C'est environ à cet âge que ma folie a commencé. Les nuits rimaient avec l'Enfer quand je plongeais dans la léthargie. Des cauchemars dont l'imagination d'un enfant ne pouvait créent. Personne à l'orphelinat de Bovert n'était assez expérimentée dans le domaine psychologique, mais vue l'ampleur de mes hallucinations ils ont traités ça comme des troubles psychologiques dans un stade avancée. Moi aussi j'étais ignorante dans l'histoire, je pensais que c'était commun à tout être de rêver de mort et de crime. Des odieuses choses qui à elles seules auraient pu crée un magnifique film d'horreur. Les paysages, toujours de la même envergure, étaient sombres et glacials. La précision des gestes et du décor auraient pu intervenir comme étant des souvenirs. Mais à 6 ans, je peux vous jurer ne jamais avoir fait la guerre. Encore moins d'avoir enlevée la vie d'un être innocent...ou non. Mais je le vivais avec bonne conscience, comme si c'était une chose naturelle.
Mais même après, ça continuait. Chaque secondes, chaque minutes, chaque heures, chaque jours, chaque semaines, chaque années. Toujours le même rituel. Si certains me croyait folle, ce qui en partie était le cas, d'autre trouvait ça génial. Il pouvait le trouver comme il le souhaitait, il ne le vivait pas. Tout le monde fait des cauchemars, ne vous apeurez pas en rêvant d'avoir poignardée quelqu'un suite à une soirée assis sur un canapé à lire un thriller. Mais, quand on ne sait pas ce qu'est un meurtre, comment voulez-vous en reproduire un comme si vous l'aviez vraiment fait ?