A Piece Of Heaven In Hell

8.

/!\ HILO. Alors deux choses ; d'abord, ce chapitre va être un peu (beaucoup) plus long que les autres, donc je vous conseille de vous munir de cookies et de bien vous caler. Ensuite, j'ai posté à plusieurs endroits certains liens youtube ; c'est les chansons que j'ai écoutées en écrivant le chapitre et que j'ai essayé de caler au mieux par rapport aux actions, alors si vous avez envie de vous mettre dedans beh voilà !

Il y avait eu des cris. Du sang, des pleurs et des hurlements. Il y avait eu le passé, qui continuait sa course effrénée pour me retrouver.  

Et son sourire. Son magnifique sourire qui était remplacé par des lèvres meurtries. Son visage, ravagé tout comme le reste de cette soirée qui était partie pour être une des plus mémorables, et qui s'est transformée en un véritable cauchemar. 

Mais avant ça, il y avait eu lui et moi. Rien que nous deux, toute une journée qui avait pourtant si bien commencé. 

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7 : 42

Voilà ce que je pouvais lire sur le réveil posé sur la table de chevet. Il n'était même pas 8 heures et j'étais déjà beaucoup trop éveillé pour ne serait-ce qu'imaginer me rendormir. Rageur, j'ai repoussé ma couverture au bout du lit avant de finalement me lever. 

En arrivant dans le salon où j'ai croisé la télévision que je laissais toujours allumée avant d'aller me coucher, j'ai pris le chemin de la cuisine pour me faire couler un café accompagné d'un cachet d'aspirine. 

Voire peut-être même deux. 

D'un œil distrait, je regardais l'émission qui était diffusée en avalant quelques gorgées de ma tasse de temps à autre. Il n'était qu'un peu plus de 8 heures quand j'ai décidé d'aller sous la douche ; la journée venait à peine de commencer et annonçait déjà s'étirer à rallonge... 

L'eau bouillante coulait en cascade sur mes cheveux, ma nuque, les muscles de mon dos endolori par une nuit agitée. Mais rien ne me détendait, ni l'aspirine ni même un jet d'eau bouillante. L'armoire à pharmacie quant à elle me faisait à nouveau de l'œil ; bien que tiraillé par l'envie de soulager ce mal être soudain que je ne comprenais pas, je me suis enveloppé d'une serviette à la taille, laissant les quelques gouttes d'eau continuer à leur guise le chemin qu'elles traçaient sur mon torse. Attrapant mon téléphone d'une main encore un peu humide, j'ai hésité le temps d'une seconde avant d'envoyer un message à Donghae dont la réponse m'est parvenue plus vite que ce à quoi je m'attendais. A cette heure-ci, j'aurais pu jurer qu'il dormait encore. 

« Je ne dors pas, je suis allé à la fac... très grosse erreur de ma part d'ailleurs. »

A cela, j'ai répondu par une question, voulant savoir si une petite virée matinale avec moi lui ferait plaisir. A peine quelques secondes plus tard, j'avais ma réponse ; 

« Si c'est avec toi, j'ai envie d'aller n'importe où. »

Et merde. Il était tellement adorable... Après l'avoir prévenu que je serai devant la fac dans un peu moins d'une demi-heure, j'étais parti me préparer. 

Oui, bon. Peut-être que je devrais culpabiliser – au moins un peu – de faire louper ses cours à Donghae. Mais vu la vitesse à laquelle il avait répondu à mes messages, c'est qu'il devait vraiment s'emmerder, non ?