Chapitre 9

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Trois jours, Trois putain de jours qu'il est renter, et trois putain de jours qu'on ne se parle pratiquement pas. Il sais que je peux découvrir ce qu'il s'est passé. Mais il m'ignore la dessus. Je veux la vérité. Je veux qu'il me dise. Je sais qu'en séduisant un peu Alejandro, j'aurais les réponses que je veux. Mais je veux qu'elles viennent de mon père.

Mais aussi dans ces putains de trois jours, j'ai continué de recevoir de sms de ce numéros inconnu. Toujours des messages mignons, mais qui commence à me faire peur, comme :

De Inconnu à Katia :

« Tu ne devrais pas te faire tant de soucis en ce qui concerne ton père. La vérité ne te feras que trop mal. Passe une bonne journée Princesse »

Ou encore

De Inconnu à Katia :

« Tu me manques, je sais qu'on ne peut pas être plus. Mais tes caprices me manquent. »

Ou encore

De Inconnu à Katia :

« Tu sais Titi, on se connais plus que tu ne peux le croire. Mais je n'ai pas envie de te faire peur. On se croise souvent, beaucoup plus que tu n'oses le penser... »

Ce qui me fait le plus peur là-dedans, c'est qu'il me croise souvent et qu'il connait mon surnom. Celui qu'uniquement ma famille me donne.

Je reste sceptique, peut être que c'est un des bodyguards, ou alors un ami, mais qui ?

Je finis par me préparer, papa veux sortir aujourd'hui. J'enfile un short et un débardeur, et je me presse de sortir dehors. On monte dans la voiture. Nos deux bodyguards sont à l'avant. On s'éloigne de plus en plus de la maison. On se retrouve à une bonne cinquantaine de kilomètre de chez moi. Proche d'une source. Je déteste ce genre de balade. J'ai l'impression qu'il veut me punir. Il sait que je déteste ça.

On avance et je me pose sur le premier banc.

« Katia, debout, on n'est pas encore arrivé.
- Non.
-Katia, ne me casse pas la tête lève-toi, me somme mon père.
- Non.
-Katia, si je me répète je te gifle. Me cris-t-il
-NON »

Je n'ai pas le temps de réagir que je suis sur l'épaule de Alejandro, et que mon père mort de rire, se fait pousser par Pedro. Je me mets à taper des pieds et des poings sur lui.

« Alejandro, lâche moi. Je ne rigole pas avec toi. Lâche-moi, ne me touche pas ! Je lui hurle dessus à plein poumons.
- Il ne te lâcheras pas, dit mon père d'une voix stricte. Maintenant tu vas m'écouter, j'en ai marre de tes caprices de princesse. »

Je suis choquée. Jamais il ne m'a parler comme ça. Je reste sur l'épaule de mon bodyguard et quant à faire autant ne pas marcher. Je me laisse porter. Et on avance encore et encore. A croire qu'il n'est jamais fatigué celui-là. Le paysage défile tout au long, et je vois la mer, et le sable. Quelque personne proche de l'eau. Je m'ennuie sur son épaule enfaite.

J'ai envie de marcher tout compte fait. Je me remets à le taper. De plus en plus fort. Mais il ne bouge pas. Et mon père ricane au loin. Je le pince je lui tape dessus je fais tout pour qu'il me lâche mais rien n'y fait. Il ne bronche pas et ne bouge pas.

C'est une statue. Le mec c'est une statue.

On avance encore, je décide de faire la conne. Mon père est devant, et ne m'a pas à sa porter. Je tripote donc les cheveux de Alejandro, je caresse son cou aussi, je touche ces oreilles. Je rigole toute seule. Mais bon ça ne l'embête toujours pas.

Je souffle dans ces oreilles, je tâte son cul, mais rien, il ne bouge toujours pas et le paysage défile. Je me demande vraiment ou mon père veux m'emmener. Je m'ennuie toujours, et si je lui mords le lobe d'oreille ? Ouais aller. Je mordille doucement son lobe d'oreille, avant d'y planté mes dents.

Il me lâche d'un coup par terre et me regarde aurifié. Je suis morte de rire, je m'en roule par terre. On dirait que j'ai osez toucher l'endroit qu'il ne fallait pas. Comme si je lui avais taper dans ces éléments intimes. Il me regarde rire, attend que mon père ne nous voie plus avant de bouger.

Je rigole encore mais je me sens projeter contre le mur de pierre qui longe le chemin. Je suis entre le mur et lui. Et je ne rigole plus. J'ai du mal à avaler ma salive. Et je vois qu'il cherche ces mots.

« Katia. Ecoute ton père, écoute-le c'est tout, et arrête de me faire chier, sa voix autoritaire résonne dans la balade.
- Tu n'as rien à ma dire, lui dis-je d'un ton hautain
- Je ne te demanderais pas une autre fois d'arrêter. Mais il faut aussi que tu saches quelque chose. Tout en remuant ces lèvres, il soulève mes jambes et colle mon bassin au sien.
- Qu'est-ce que tu fais ? j'ai le cœur qui bats de plus en plus vite. »

Il passe ses mains dans ma chute de rein et ne dit plus rien. De son autre main, il bouge mes cheveux de mon épaule droite et y dépose ses lèvres. J'ai le corps qui frissonne. Je suis complétement déstabilisée, je sais plus quoi faire. Si mon père arrive je vais me faire tuer, si je continue, l'avoir comme garde du corps seras encore plus horrible.

Mais mon corps s'en fiche. Mes lèvres cherchent les siennes. Je m'approche de lui mais.... Il me relance sur son épaule et me voilà repartie sur le même chemin. Mon égo en a pris un coup, et je me suis ridiculisé devant lui. Une nouvelle fois.

On avance encore et encore. Et j'ai décidé de chanter :

« 13 kilomètres à pied ça use ça use, 13 kilomètres à pied ça use les souliers... »

Et je continue je continue. J'en ai tellement marre. J'ai l'impression que ça dure des heures. Il vient de se stopper. Quoi ? il vient de se stopper ? Enfin ! Enfin.

Je me retrouve au sol et mon père me demande de me retourner.

Je me retrouve face à face avec ma salle. LA salle de mes rêves ! Celle que je ne pouvais pas avoir ! elle est la devant moi et y'a écrit mon prénom et celui de mon jumeau en paillette dorée sur l'entrée !

« J'ai réussis à te l'avoir. On voulait te faire la surprise mais vu comme tu me boudais je préférais te la montrer maintenant, déclare-t-il
- Baba ? Mais comment tu as fait ? Elle était prise tout le restant de l'année ! Je suis toute excitée et je lui saute dans les bras. »

Je me met derrière lui et pousse son fauteuil en direction de la salle. Mais arrivée devant il me dit :

« Non, non, tu ne rentreras pas. Sinon tu n'auras plus du tout de surprise ! Moi je vais rester la et toi tu vas rentrer ou aller faire ce que tu veux ! Tout en laissant Alejandro te surveillé ! Me somme-t-il.
- Oui d'accord ! »

Je lui fais un bisous et repart en tirant Alejandro par la main.

Garde Rapprochée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant