Chapitre 10

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Je suis toujours en train de courir avec Alejandro qui me suit derrière et qui sourit. Il passe devant moi et m'attrape par la taille. Il me plaque au même endroit que tout à l'heure.

« Tu dois savoir que m'embrasser ou me mordre l'oreille ou le cou, me déstabilise de trop. Et que je te ne permet plus de faire ce geste si plaisant, il me déclare ceci tout en éloignant mes cheveux de mon épaule gauche et l'embrasse...
-Mais qu'est-ce que tu fais... j'ai le souffle qui se coupe lorsque ses lèvres montent doucement dans mon cou.
- Tu en a envie. Je le sais...
-Mais Alejandro, no es possible, te sabes no ? No es possible, te sabes que es impossible, te esta mi guarda... Alejandro pare, pare... Oh es muy suave... Quand je stresse, ou que je suis dans un état second... je me met à parler en espagnol... Mais j'ai bien l'impression que c'est une mauvaise idée et que sa l'existe encore plus...
- Hm, continue de me parler espagnol j'adore ça... Sa voix est si sexy...
- NON STOP ! »

Je redescends au sol gêner. Et je le regarde.

« Ecoute... on ne peut pas. Je suis attirée par toi mais tu sais aussi bien que moi qu'on n'a pas la droit...
- Bien. Nous resterons donc très professionnel. Il a pris la mouche...
- Non... je ne veux pas que ça soit juste professionnel... Je veux que ça soit un peu plus... mais je ne veux pas que ça dépasse trop !
- Por favor, Carina, tu me rends fou. Faut savoir ce que tu veux ! il roule des yeux et pars devant. »

Je lui cours après et je saute dans son dos. C'est tellement pathétique... Je m'accroche à lui qui avance toujours et lui murmure à l'oreille « Accompagne moi, soit mon cavalier pour mes 18 ans... »

Il grogne un coup et continue à avancer tout en me portant sur son dos. On avance et je profite de regarder et d'imaginer comment mon père va agencer le chemin... Mais est-ce que je n'ai pas tout casser avec alejandro ? Je suis sûr que si, mais je ne pouvais pas continuer comme ça. J'ai promis à Mimi, d'attendre au minimum mes 18 ans, et je l'ai toujours fait.

On arrive à la voiture et je lui demande de ma déposer à la maison pour que je puisse aller courir un coup. Il me répond par un grognement et nous voilà en route.

Après la longue route nous voilà devant la maison et je cours dans ma chambre enfile ma tenue et mes baskets. Et me voilà prête à courir avec Alejandro. Il est déjà en jogging, torse nue, tous ces tatouages apparents... et je louche sur lui bêtement.

« Ferme la bouche, tu vas gober des mouches, on y va. Me dit t'il en me lançant une bouteille d'eau. »

Je rigole un peu gêner et je me mets en course vers l'entrée. Je cours à ces côtés quand deux filles de mon lycée nous stoppe au bout de 30 minutes de course.

« Oh Katia, tu vas bien ? c'est Elodie, une brune plutôt sympas
- Super et toi ?
-Bien merci, tu connais Joe ? Elle est nouvelle elle vient d'arriver, me questionne-t-elle
- Oui de vue, Salut joe.
- Bonjour, me répond-t-elle timidement
- Et toi tu es qui mon beau ? dit Elodie sans gêne.
- Alejandro, son...
- MON PETIT COPAIN ! Je sens une pointe de jalousie dans ma voie.
- Oh je savais pas que tu avais un copain, tu n'as rien mis sur facebook, me dit-elle
- Je n'affiche pas ma vie. Aller Alejandro on y va. »

Je le tire par le bras et me remet à courir. J'ai la rage. Pourquoi je ne sais pas. Je finis mon heure de course et je rentre à la maison en colère. Je repense à ses yeux. A comment il la regardait. Et putain ça m'a énervé. Je monte dans ma chambre et je me douche. Je dois me détendre. Dans 2 jours on fait mon anniversaire et je suis tendue.

Je prends mon portable et j'ai encore reçus un sms de l'inconnu.

De Inconnu à Katia :

« Torride aujourd'hui »

C'est lui j'en était sûr. Je sors en peignoir en soie et je vais dans sa chambre. Il veut jouer à ça. On va jouer.

Je toque à sa porte. Il est habillé en costar. Je le pousse et je ferme la porte à clef je défais doucement mon déshabillé pour dénudé mon épaule. Je me rapproche de lui doucement. Il en tombe sur le lit. Je monte sur lui doucement et place ces mains sur mes hanches. Je me mords la lèvre, et laisse ma deuxième épaule dénudée. Je me penche et embrasse doucement son cou et mordille son lobe oreille.

« Et ça. C'est assez torride. Mieux que cette après-midi ?
- Euh, oui... il est complétement déstabilisé.
- Maintenant arrête avec tes vieux sms qui me font flipper ! »

Je me redresse et replace mon peignoir. Je relève la tête et me dirige vers la sortie. Mais sa voie m'interpelle.

« De quel Sms tu parles ? il a l'air étonné
- Tout ceux-là. Je lui tends mon portable et il lit la multitude de sms que j'ai reçus.
-Ce n'est pas de moi. Je ne t'ai jamais envoyé ça, il commence à flipper.
- Qui c'est alors si ce n'est pas toi ?
- Je ne sais pas. Mais ce n'est pas nos numéros. Ni nos numéros perso ni nos numéros pro, je pense qu'il me parle des autres bodyguards.
- Eh bien je te laisse faire ton enquête. »

Je reprends mon téléphone, effrayée. Moi qui pensais que c'était lui. Qui ça peut être. Je ferme mes volets. Et reste dans la peine ombre de ma télévision. J'ai vraiment les boules là. Ça peut être n'importe quel psychopathe.

JE reste en boule dans mon lit tout le reste de la journée. J'ai envie de rien. Mon jumeau arrive dans la chambre. Je me pousse et il vient près de moi.

« Y'a quoi ? Je sais que ça ne va pas.
- Je te dit tout mais je ne veux pas que tu m'engueule, ni que tu réagisses d'accord ?
- Hm a ne me plait pas mais promis... il fronce les sourcils
- Eh bien, je reçois des sms bizarres depuis quelques jours. Et aujourd'hui il y'a eu un rapprochement avec Alejandro... mais rien de bien grave pas de bisous sur la bouche... Quelqu'un dans le cou... Mais rien d'autre je te le jure. Je tien ma promesse ! Mais en rentrant de la course j'ai reçus un sms du numéro que je ne connais pas... qui me disais « Torride aujourd'hui » ... Du coup j'ai pensé que Alejandro m'envoyait ses sms, et qu'il voulait continué... J'y suis aller surtout pour me venger, parce qu'il a mater une meuf devant moi. Mais il m'a dit qu'il n'était pas l'auteur des sms, et je lui ai demander d'enquêter.
- ET pourquoi tu ne m'as rien dit ? Il est énervé.
- J'avais peur que tu ne veuilles pas que je côtoie Alejandro... il me plais mais bon... c'est mon garde du corps.
- Bien sûr que ça ne m'aurait pas plus...
- Mais je lui ai demandé de m'accompagner d'être mon cavalier pour l'anniversaire mais rien d'autre après je te le jure ! il risque son emploi !
-Ok... me dit-il a contre cœur »

Il se lève et m'informe qu'il va aller parler à Alejandro des sms.

Je reste seule dans ma chambre et je me lance une série.

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Garde Rapprochée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant