Garde Rapprochée.

Chapitre 11.

Je suis posée sur mon transat dans mon bikini noir, en face de la piscine. Je me fais bronzer tranquillement quand une ombre passe devant moi. Je reconnais Alejandro, je me redresse et lui adresse un regard.

« J'ai des nouvelles pour les sms, me dit-il
- Oh enfin ? Oui dit moi !
- C'est un homme, mais je ne sais ni son prénom ni son âge, c'est un téléphone prépayé acheter en bureau de tabac, il est inquiet, encore plus que moi.
- Rien d'autre ? Tu n'as rien d'autre... Moi qui pensais que c'était toi... l'angoisse me monte au ventre.
- Vous avez l'air angoisser, nous allons régler ça. Nous devons aller chez votre coiffeur aujourd'hui, à quel heure voulez-vous partir ? Il est trop sérieux... je n'aime pas quand il est comme ça.
- Dans 1 heure je vais me préparer. »

Je me lève prend ma serviette et je vais me réfugier dans ma chambre. « Vous » il a dit « vous », il me tutoie normalement, je ne comprends pas là. Je suis sûre que Kamil lui a demandé d'être professionnel avec moi. Je file à la douche et je me crème, me maquille et enfile une longue robe rose poudré fendue sur le côté. Je mets mes escarpins blancs et je prends mon téléphone. J'ai reçu un nouveau sms du numéro. Cette fois-ci c'est une photo. J'ouvre et je tombe sur quelque chose de monstrueux.

Je me mets à hurlée dans ma chambre. Alejandro et mon frère arrivent en courant suivis de ma mère quelque secondes après. Je m'effondre à terre et Kamil se jette à terre pour me rattraper. Alejandro prend mon téléphone et tombe alors sur une photo de moi sous la douche à travers mon rideau.

« Kamil il était là dans ma chambre. Il est venu dans ma chambre et ma prise en photo. Ce n'est peut-être pas la première fois. Kamil, ce n'est pas possible...
- Je vais m'occuper de lui, cette phrase résonne en deux fois puisque Kamil et Alejandro viennent tous les deux de la prononcer avec le même ton.
- Aller Katia, redresse toi, montre-lui que ça ne t'atteint pas. Me dit ma mère.
- Oui mama... »

Je me redresse et je prends mon sac. Je sors de ma chambre suivis de toute la troupe présente dans ma chambre. Je monte dans la voiture. Alejandro s'installe côté conducteur et démarre la voiture. Nous arrivons à l'intersection pour quitter le pavillon et je n'arrive plus à retenir mes larmes. Je m'effondre, et je vois bien qu'il aimerait me réconforter mais qu'il n'y arrive pas. Il me dit des mots doux, il essaie de me faire croire qu'il saura qui c'est dans moins de deux heures, mais aussi que je serais en sécurité avec lui. Mais c'est faux. Sinon il ne serait jamais entré dans ma chambre.

Et si c'est un taré qui en veux à mon père qui m'envoyais ça ? Je ne vois que ça.

« Et si c'est la taré qui a tiré sur mon père ? Si c'est lui, qu'est-ce qu'il va me faire Alejandro ? j'arrive à prononcer cette phrase entre deux sanglots.
­- Je suis là pour ta protection. Je te protégerais quitte à y laisser ma vie. Il fixe la route et son regard s'assombrit.
- Comprende Alejandro, esta muy difficil de pensar que estoy en salvar, cuando un hombre entra en mi bano ! »

Je me mets à parler en espagnol, c'est tellement dur de se penser en sécurité quand un homme est entré dans sa salle de bain...

« Tu es en sécurité maintenant calmes toi, je m'occupe de toi. Son regard et de plus en plus noir, j'ai l'impression qu'il pourrait tuer quelqu'un qui le bousculerais.
- Je suis tétanisé, Alejandro...
- Il ne faut pas, on est arrivé, je reste devant le salon, fait ce que tu as à faire, et ensuite on va chercher tes robes, me dit-il toujours aussi soucieux.
- D'accord. »

Je me remaquille vite fait, et je descends de la voiture. Je fais le tour et lui fait signe de baiser sa vitre. J'attrape sa joue et lui fait un bisou. Je repars en direction de mon coiffeur et c'est partie pour trouver ma coupe pour mon anniversaire.

Depuis ma place au salon de coiffure, je peux voir que Alejandro est au téléphone. Il a l'air tellement énerver. Il est hors de lui. Il frappe contre le volant et s'excite. J'ai envie de sortir mais mon coiffeur ne me laisse pas bouger.

« Bon, Katia. Je vois qu'il te plait le bonhomme là-bas. Mais il faut que reste en place pour que je puisse te coiffer, t'iras le draguer après, me dit-il en rigolant.
- Mais non, c'est plus compliqué que ce qui pourrais paraitre. C'est mon garde du corps. Pas mon chéri. Lui dis-je toujours attentive à ce qu'il se passe dans la voiture.
- Sinon qu'est-ce que tu en penses là ?
- C'est plutôt bien ! »

Il finit ma coupe, c'est une chignon coiffé/décoiffé avec une tresse en épis. Ça me plait. Il prend en photo et il me fait un brushing pour que je puisse finir ma journée. Je le remercie et part rejoindre mon bodyguard.

« Je te préviens Esteban Cabron, si tu la lâche pas, j'arrive et je te tue ! Je n'en ai rien à foutre pendejo ! Coma mierda bastarde ! Voy a martarte comprende ? Eres un hombre muerto Pendejo ! »

Il raccroche fou furieux et je suis accouder à la fenêtre. Il se frotte la tête et finis par m'ouvrir la porte de l'intérieur. Je ne dis rien j'attends des explications. Il met le contacte et se dirige vers la retoucheuse. Je ne dis rien. Rien du tout.

« Tu as tout entendus ? il parle enfin.
-Qui est Esteban el cabron ? C'est lui qui m'a prise en photo ? Autant rentrer dans le sujet.
- Oui. Je vais en parler à ton frère en rentrant. Il est stoïque.
- Tu le connais bien ? Je me questionne quand même, il a l'air de bien le connaitre...
- C'est le frère de mon ex... C'est une façon de se venger pour notre rupture... il grogne
- Tu la quitter quand ? Et pourquoi ? Je suis trop curieuse mais bon.
- Il y'a un mois, parce que je ne l'aimais plus. Bon vas chercher tes robes, je t'attends la.
- Viens avec moi, de toute façon la tu n'as pas le choix tu dois essayer ton costume ! je lui souris tout en le tirant par le bras. »

Il soupire un coup, mais finis par me suivre. On entre dans la boutique et je suis pressée de le voir dans les costumes. J'ai 7 robes, et lui 7 costumes, ils représentent tous un pays du monde.

"Eh bien mademoiselle, voici les robes je vais vous les présenté. Il y'a pour commencer une robe traditionnelle espagnole rouge à volant semblable à celle des danseuses de Flamenco, avec le costume rouge et noir.

Puis il y'a un Karakou algérien noir et dorée, et un costume noir avec une veste dorée pour monsieur.

Votre tenue pour l'entrée c'est l'inde, qui se compose du soutien-gorge à perle émeraude et violet et de son sari de la même couleur, lui porteras un costume noir avec une veste émeraude. Celui que votre père vous a ramener de son voyage.
Une robe sirène bleu et rouge en wax, avec le costume assorti.

La robe de tango argentin blanche avec le costume blanc.

Le kimono rose poudrée et le costume crème.

Et pour finir une robe dubai corail et un costume gris. Elle me montre toutes les tenues je suis au anges. 
- Autant de costumes pour moi, eh bien, on va bien s'amuser à se déshabiller... dit-il avec ironie" 

Je la remercie et nous n'avons plus qu'à les essayer ! Ils sont sublimes ! Ca me changeras les idées !