C'est un fait, je déteste ça !
Tu vas me dire " t'es bazardé ma pauvre fille ! On ne fait pas ses courses un dimanche matin ! TOUT.LE.MONDE.LE.SAIT"
ha...j'pensais que c'était samedi...sorry. J'ai arrêté d'y aller le samedi. Les autres jours aussi d'ailleurs.
- rassure-moi, il t'arrive de manger tout de même ?
- je te rassure, je ne meurs pas de faim. Merci les fastfoods et l'épicier du coin.
- sauvage !Pour le coup, la copine n'a pas tort, je le deviens. Pas pour autant asociale la dame, loin de là. J'ai juste une sainte horreur de cette foule.
Du bétail pour du bétail.
Compacte, pressée, agressive, bruyante, elle m'oppresse, m'abrutit,(respire je ne compte pas mettre de point) me fatigue jusqu'à cette fameuse file d'attente, où tout le monde sauf moi se jette des regards menaçants, comme des animaux qui protégeraient leur territoire: « Tu me dépasses, je te tue. »
Saoulée et prête à payer, j'ai nargué mamie derrière moi qui n'a cessé de cogner mon cul de son charriot.
J'ai souri de toutes mes dents, salué mamie chipie, remercié la caissière (on se demande pourquoi) et adieu supermarché de tous mes malheurs !
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Recueil
PoetryUn jour sans, un jour avec. Des poèmes, des vers, des petits bouts de moi, des phrases crachées par-ci, par-là, dans le métro, au boulot, dans le fond de mon lit, avec des copains, pour mes copines, pour un amour en court, pour un amour perdu, j'e...