Dicta-quoi ?

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La nuit mon esprit s'éveille, je ressens le besoin de m'évader, la fatigue me fait délirer, fruit de sérénité, une poésie particulière me chatouille l'esprit dû à l'obscurité extérieure qui voile tout ce qui se trouve autour. Cocooning de bienfaisance éveillant les choses enfouies ; enclin à mes pensées les plus sombres; réflexions qui partent franchement à vau-l'eau, mais prédisposé dans l'immersion d'un monde imaginaire.

Oui, mais voilà. Tout ça c'est bien, néanmoins faut-il encore lever son joli p'tit cul à trois heures du matin.

Mon cerveau a beau tourner à plein régime, mes yeux restent collés, mes mains se fourchent à l'idée de retranscrire mes pensées sur du papier...

Mais alors que faire ? Abandonner mes proses, mes idées à Morphée qui n'en fera qu'une bouchée ?

Non !

J'ai acheté un Dictaphone...

Tout petit, tout mimi, il me tient compagnie durant la nuit...une envie : un clic.

Oui, mais voilà bis. Tout ça c'est bien, mais !

Confier ses pensées à ce petit objet n'est chose facile.

Voix engourdie, les mots s'étirent à l'infini. Douce mélodie, fragile presque inaudible.

Cinq nuits de phrases inachevées, des mots coincés en travers de la gorge dans l'incapacité de les cracher. Ils resteront secrets, à jamais.

Par conséquent, le Dictaphone dormira sans moi. Direction le tiroir.

Bonsoir :)


RecueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant